Le Portugal et les Pays-Bas pourraient bénéficier de la réalisation d’une chaîne d’approvisionnement en hydrogène liquide renouvelable.
Shell New Energies, ENGIE, Vopak et Anthony Veder signent un accord afin de réaliser une étude de faisabilité. Celle-ci a pour but d’étudier la production, la liquéfaction et le transport d’hydrogène renouvelable du Portugal aux Pays-Bas. Le processus implique que l’hydrogène soit produit par électrolyse à partir d’énergie renouvelable à Sines et soit ensuite expédié vers Rotterdam.
Étude de la chaîne d’approvisionnement d’hydrogène renouvelable
Le groupement des entreprises concernées s’est réparti les tâches. En ce sens, Shell & ENGIE s’occupent conjointement de la chaîne de valeur. Anthony Veder et Vopak se concentrent sur le transport, le stockage et la distribution de l’hydrogène. L’étude de faisabilité évaluera dans un premier temps le potentiel de production, le transport et le stockage d’environ 100 tonnes par jour. Ce volume pouvant être augmenté au fur et à mesure.
Andreas Gorbach, responsable de la technologie des camions et membre du conseil d’administration de Daimler Truck AG affirme:
« Nous considérons l’hydrogène liquide comme une solution clé pour importer des énergies renouvelables sur des marchés comme les Pays-Bas ou l’Allemagne. Nous développons la prochaine génération de camions qui pourront utiliser directement de l’hydrogène liquide. »
Cette déclaration souligne également que les principaux acteurs du secteur poids lourd, de la marine et de l’aviation sont en faveur du projet. De fait, celui-ci s’inscrit dans leur intention de décarboner leurs opérations.
La réalisation de ce projet pourrait signifier une avancée considérable pour l’hydrogène renouvelable en Europe. En outre, cela appuie les ambitions communes du Portugal et des Pays-Bas établies lors du Sommet Mondial de l’hydrogène de Rotterdam de 2022.