Angola : une nouvelle loi pour revitaliser la production pétrolière vieillissante

L’Angola adopte une législation pour relancer ses champs pétroliers matures. Objectif : stabiliser la production au-dessus d’un million de barils/jour grâce à des incitations fiscales et des investissements stratégiques.

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Face à une baisse constante de sa production pétrolière ces dernières années, l’Angola intensifie ses efforts pour maximiser l’exploitation de ses ressources en hydrocarbures. En novembre, le gouvernement a promulgué une législation visant à accroître la viabilité des champs pétroliers arrivés à maturité, une mesure entrée en vigueur le 6 décembre.

Ces champs, représentant environ 70 % des réserves monétisées du pays, constituent un enjeu majeur pour l’économie nationale, largement tributaire des recettes générées par le pétrole. La nouvelle loi prévoit des incitations fiscales, telles qu’une réduction de la taxe sur la production et de l’impôt sur le revenu pétrolier, pour attirer les investisseurs. Ces mesures visent à prolonger la durée de vie des gisements et à stabiliser la production nationale, actuellement autour de 1,1 million de barils par jour, contre 1,8 million en 2010.

Réduction de la fiscalité et objectifs stratégiques

Le gouvernement angolais espère que cette réforme encouragera les compagnies pétrolières à maintenir leurs opérations sur les champs vieillissants, malgré les coûts d’exploitation croissants. En outre, un cycle d’attribution de licences pour l’exploration pétrogazière est prévu pour le premier trimestre de l’année prochaine, dans le but de découvrir de nouveaux gisements viables.

Cette initiative s’inscrit dans une politique plus large visant à maintenir une production stable, indispensable à la stabilité économique et sociale du pays. Depuis son retrait de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) il y a presque un an, l’Angola multiplie les actions pour préserver sa position sur le marché mondial des hydrocarbures.

Un contexte de déclin préoccupant

La baisse de la production pétrolière angolaise, observée depuis plusieurs années, est attribuée à l’épuisement progressif des gisements historiques et au manque d’investissements dans de nouvelles infrastructures. En 2018, le pays produisait encore 1,3 million de barils par jour. Cette chute a des répercussions significatives sur les finances publiques, car le pétrole représente l’essentiel des revenus d’exportation de l’Angola.

En réaction, les autorités misent sur une approche proactive, en diversifiant leurs stratégies pour relancer le secteur pétrolier. En plus des réformes fiscales, des efforts sont en cours pour améliorer la transparence dans le secteur des hydrocarbures, un facteur clé pour attirer des investisseurs internationaux.

Vers une relance progressive

Si les mesures récemment adoptées par le gouvernement angolais semblent prometteuses, leur impact à long terme reste incertain. Les opérateurs pétroliers, confrontés à une volatilité croissante des prix du pétrole et à des exigences environnementales renforcées, devront évaluer attentivement leurs investissements dans un marché marqué par des enjeux géopolitiques complexes.

L’Angola, en s’attaquant aux défis de ses gisements vieillissants, cherche à préserver sa place parmi les grands producteurs africains. Cependant, cette ambition repose largement sur la capacité du pays à séduire des investisseurs et à diversifier ses partenariats dans un contexte énergétique mondial en mutation.

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