En Angola, BP inaugure le champ pétrolier offshore de Platina. Une bonne nouvelle pour le pays qui fait face à une baisse de sa production.
L’Angola va produire 40.000 barils supplémentaires par jour
Le site en eaux profondes composé de quatre puits doit produire entre 30.000 à 40.000 barils par jour. Les réserves sont estimées à plus de 44 millions de barils de pétrole. C’est un soulagement pour l’Angola qui tente d’inverser la baisse de sa production de pétrole brut.
La mise en route du champ pétrolier a été fortement ralentie par la pandémie de Covid-19. Le forage interrompu jusqu’en novembre 2021.
Le ministre angolais des Ressources minières, du pétrole et du gaz, Diamantino Azevedo, espère le lancement de nouveaux projets.
La difficile reprise post-pandémie
L’Angola peut ainsi compter sur un troisième site pétrolier ouvert en sept mois. Eni a auparavant ouvert un site de 10.000 barils par jour à Cuica. Quant à TotalEnergies, le major a lancé un site produisant jusqu’à 40.000 barils par jour à Zinia.
Le ministère des Ressources minières a déclaré que ces nouveaux sites doivent aider l’Angola à stabiliser sa production. L’objectif est de conserver sa production à au moins 1,3 million de barils par jour sur les trois prochaines années.
L’Angola a vu sa production chuter brutalement au début de l’année 2021. Deuxième producteur de pétrole d’Afrique jusque-là, le pays a chuté à son plus bas niveau depuis 17 ans. À cause de problèmes techniques et d’un manque d’investissements, la production stagne à 1,1 million de barils par jour.
La pandémie de Covid-19 a fortement pesé sur les exportations de l’Angola. Mais les activités ont progressivement repris au cours de l’année 2021. Le pays, qui produit du pétrole brut assez lourd, est l’un des fournisseurs traditionnels de la Chine.