Anaergia, compagnie japonaise, a annoncé un nouveau projet. Elle construira une usine de biogaz à Kasaoka, au Japon. Afin de produire de l’énergie renouvelable à partir de biogaz, Anaergia utilisera le fumier des vaches des fermes de la province d’Okayama. Ainsi, l’entreprise prévoit d’éviter l’émission de 13.500 tonnes de CO2, soit l’équivalent des émissions de 3.000 véhicules en circulation.
Anaergia mise sur la digestion anaérobie
L’entreprise utilisera la digestion anaérobie pour produire son biogaz. Ainsi, elle prévoit d’utiliser 250 tonnes de fumier par jour. Anaergia pourra alors alimenter un système de production combinée de chaleur et d’électricité (CHP). Il produira 1,2 MW d’électricité renouvelable.
L’entreprise sera en charge de la conception, de l’ingénierie, de l’installation et de la mise en service de l’usine. Par ailleurs, elle fait appel à Toyo. L’entreprise sera l’entrepreneur en ingénierie, approvisionnement et construction (EPC). C’est la deuxième fois que le groupe Toyo fait appel à Anaergia pour ses projets.
Yoshimitsu Okada, PDG de Toyo, se réjouit. Il déclare:
« Le Groupe Toyo est heureux de s’associer une fois de plus avec Anaergia pour développer une nouvelle usine de biogaz, car nous les considérons comme le leader mondial de la technologie de digestion anaérobie. Nous sommes impatients de construire beaucoup plus d’usines de biogaz avec Anaergia pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, produire de l’énergie renouvelable, et aider le Japon à atteindre le niveau net zéro d’ici 2050. »
De son côté, Anaergia se félicite de ce nouveau projet. Andrew Benedek, PDG de l’entreprise, commente:
« Cette nouvelle usine de bioénergie n’aidera pas seulement le Japon à réduire les émissions de méthane provenant du fumier, elle réduira également le besoin de GNL pour générer de l’électricité. Nous sommes impatients de construire de nombreuses autres usines au Japon avec notre partenaire Toyo Energy Solution Co, Ltd, pour aider la nation à atteindre ses objectifs de neutralité carbone. »
Ainsi, l’entreprise participe à la transition énergétique du pays. Le PDG d’Anaergia souligne que les déchets (fumier, biosolides d’égouts et déchets alimentaires) sont responsables de deux tiers des émissions ponctuelles de méthane. Ainsi, grâce à ce nouveau projet, la société ambitionne de lutter contre le réchauffement climatique.