Altrad, prestataire de services, souhaite racheter la filiale de maintenance industrielle d’Engie, Endel. L’opération devrait être conclue d’ici début 2022, après consultation des instances représentatives du personnel et sous réserve de l’approbation des autorités réglementaires.
Altrad se diversifie
Altrad souhaite renforcer et diversifier son offre industrielle en ingénierie et en mécanique. Le rachat d’Endel, actif dans les centrales nucléaires, la pétrochimie, la sidérurgie ou la pharmacie, pourrait répondre de telles ambitions. Par ailleurs, Endel présente des qualités certaines : 5.200 employés et 550 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020.
« Altrad souhaite participer au développement d’Endel et donner à l’ensemble de ses équipes les moyens de mettre en œuvre un plan stratégique structuré et viable. Nous avons toute confiance dans la capacité d’Endel à se développer et à prospérer », souligne Mohed Altrad, fondateur et président d’Altrad.
Une transaction gratuite ?
Pour le géant de l’énergie Engie, le défi est ailleurs : recentrer l’investissement sur les énergies renouvelables et les infrastructures. Le groupe souhaite néanmoins trouver un actionnaire solide pour Endel, capable d’accompagner le développement industriel et social de la filiale.
Si aucune somme n’a été communiqué, la presse évoque un montant quasi nul pour l’opération, en vertu des difficultés de la filiale. En outre, l’opération devrait être conclue d’ici début 2022, après consultation des instances représentatives du personnel et sous réserve de l’approbation des autorités réglementaires.
En revanche, le projet de cession n’inclut pas les filiales Pierre Guerin (agroalimentaire et pharmacie), CNN MCO (maintien en condition opérationnelle de navie) et Era (ingénierie).