Ce résultat constitue une étape importante dans le développement de la première ressource géothermique de type SuperHot Rock (SHR) aux États-Unis. Le projet ouvre la voie à une énergie géothermique évolutive à faible coût partout dans le monde.
Un partenariat de recherche technologique sur le long terme
Université d’Oklahoma et les experts de Baker Hughes ont utilisé les données d’AltaRock pour effectuer des simulations. Cela a permis de modéliser les performances techniques et économiques d’un réservoir géothermique SuperHot Rock et d’un couple de puits sur une période de 30 ans.
Ces résultats prometteurs donnent également un aperçu extraordinaire de l’avancement du développement et de la gestion des réservoirs, ainsi que des technologies de conversion de l’énergie qu’AltaRock et ses collaborateurs techniques développent.
La plus petite empreinte environnementale de toutes les sources d’énergie renouvelables
L’analyse a conclu que les ressources de SuperHot Rock pouvaient atteindre un coût actualisé de l’électricité compétitif de 0,10 $/kilowattheure. La différence de coût significative entre les deux systèmes résulte d’une densité énergétique cinq à dix fois plus élevée que les puits EGS conventionnels. De plus, les besoins en eau et en surface seraient réduits, cette technologie pouvant utiliser une infrastructure géothermique conventionnel.
« Une fois qu’elles auront fait leurs preuves sur le terrain, les ressources géothermiques SuperHot Rock fourniront de l’énergie sans carbone à un prix compétitif […] L’énergie géothermique de SuperHot Rock a la plus petite empreinte environnementale de toutes les sources d’énergie renouvelables […] Nous pensons qu’elle a le potentiel de répondre à une partie importante de la demande énergétique mondiale d’ici 2050 »., déclare Geoff Garrison, vice-président de la recherche et du développement chez AltaRock.
AltaRock Energy prévoit une démonstration formelle du premier système de puits SHR d’ici à 2025 au volcan Newberry, suivie d’un développement commercial d’ici à 2030.