L’Allemagne veut diversifier son apport énergétique, alors qu’elle est très dépendante du gaz russe. C’est pourquoi les projets allemands de terminaux de gaz naturel liquéfié se sont accélérés.
L’Allemagne veut importer plus de GNL
En mai, l’Allemagne a loué quatre unités flottantes de stockage et de regazéification (FSRU). Celles-ci permettront l’importation d’au moins 5 milliards de mètres cubes de GNL par an chacune. Deux d’entre elles seront même disponibles dès cette année.
Wilhelmshaven deviendra la première plate-forme de traitement du GNL. Elle sera développée par Uniper. Brunsbuettel, qui sera développée par RWE, deviendra la seconde.
À Wilhelmshaven, au nord de l’Allemagne, Uniper a reçu l’approbation pour le démarrage immédiat de la construction de l’installation FSRU. L’activité doit commencer à partir de la fin de l’année 2022. Par la suite, la plateforme servira également à importer de l’ammoniac. Une usine d’électrolyse, pour transformer l’ammoniac en hydrogène propre, devrait également y être installée.
À Brunsbuettel, le hub travaille sur le FSRU pour livrer du gaz à partir de fin 2022. En outre, l’opérateur du réseau gazier néerlandais Gasunie, qui détient une participation de 40% dans le projet FSRU, prévoit deux gazoducs connexes.
L’Allemagne prévoit également un troisième projet voit également le jour, à Stade. L’opérateur du projet est Hanseatic Energy Hub. Un FSRU devrait bientôt être reçu. Il entrera en service à la fin de l’année 2023. De plus, Hanseatic Energy prévoit également de développer des capacités de regazéification dans la plate-forme. Celles-ci pourraient se matérialiser en 2026 et être prêt à accueillir de l’ammoniac par la suite.
Enfin, un quatrième projet de FSRU se développe à Lubmin qui contribuera à développer la capacité en GNL de l’Allemagne. Le ministère de l’économie a déclaré que ce quatrième FSRU devrait être prêt à fonctionner à la fin 2023 au plus tôt.
Par ailleurs, un cinquième FSRU pourrait être mis en service encore plus tôt par un consortium privé, toujours selon le ministère de l’économie allemand.