Les groupes algérien Sonatrach et chinois SOOGL ont annoncé samedi la signature d’un contrat de “partage de production pétrolière” d’un montant de 490 millions de dollars concernant un site du sud-est algérien.
Ce contrat d’une durée de 25 ans prévoit la réalisation sur le périmètre de Zarzaitine, dans la province d’Illizi, d’un “projet devant permettre la récupération de près de 95 millions de barils de réserves de pétrole brut”, selon le communiqué diffusé par l’agence officielle algérienne APS.
Mohammed Slimani, vice-président en charge de l’activité exploration et production de Sonatrach, et Wu Xiuli, directeur général de Sinopec Overseas Oil and gas Limited (SOOGL), ont signé cet accord. Ils n’ont pas communiqué la répartition des parts.
Début janvier, le groupe Sonatrach avait annoncé des investissements de 40 milliards de dollars entre 2022 et 2026 dans l’exploration, la production et le raffinage de pétrole ainsi que la prospection et l’extraction de gaz.
Les recettes du groupe ont augmenté de 70% en 2021 grâce à une hausse de 19% de ses exportations d’hydrocarbures, a indiqué en janvier son PDG, Toufik Hakkar.
Quatrième puissance économique du continent africain, l’Algérie est particulièrement exposée aux variations des prix des hydrocarbures du fait de sa dépendance à la rente pétro-gazière. Elle représente plus de 90% de ses recettes extérieures.
Déjà en nette remontée après la reprise économique post-Covid, le baril de pétrole tutoie actuellement les sommets à plus de 100 dollars pour le Brent (brut de la mer du Nord).
Cette flambée a fait suite à l’invasion russe de l’Ukraine fin février et des sanctions économiques contre la Russie, important pays exportateur de pétrole et de gaz.