Al Gore dénonce le rôle des pétro-États dans l’organisation des COP

Lors de la COP29 à Bakou, Al Gore a critiqué l'organisation des conférences climatiques dans des pétro-États et appelé à une réforme du processus de sélection des pays hôtes et des participants, accusant ces nations de conflits d’intérêts.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25€/mois*

*facturé annuellement à 99 € la première année, puis 149€/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2€/mois*
puis 14.90€ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

La COP29, organisée cette année à Bakou, Azerbaïdjan, suscite de vives critiques de la part de l’ancien vice-président américain Al Gore. Figure emblématique de la lutte contre le changement climatique, le lauréat du prix Nobel de la paix a qualifié de « totalement absurde » le choix des pétro-États comme hôtes des conférences climatiques mondiales. L’Azerbaïdjan, un pays où les revenus pétroliers représentent 90 % de la balance des paiements, symbolise selon lui un conflit d’intérêts évident.

Al Gore estime que ce choix reflète des lacunes structurelles dans le processus de sélection. Selon lui, le secrétaire général des Nations unies devrait être davantage impliqué dans le choix des pays hôtes, ce rôle étant actuellement influencé par des dynamiques politiques complexes. En témoigne, selon lui, le veto exercé par la Russie, qui aurait limité les alternatives à l’Azerbaïdjan pour accueillir cet événement.

Un processus de réforme nécessaire

Outre le choix des hôtes, la participation massive d’acteurs liés aux énergies fossiles lors des COP est également dénoncée. Al Gore propose d’introduire un « test de qualification » pour les délégués, afin de garantir leur engagement en faveur de solutions durables. Il suggère que les entreprises des énergies fossiles pourraient être exclues si elles ne démontrent pas un engagement clair à sortir des énergies carbonées. Il accuse par ailleurs certains acteurs du secteur pétrolier d’avoir diffusé des informations trompeuses sur le changement climatique, ce qui, selon lui, met en péril les négociations internationales.

« Pourquoi les plus gros pollueurs devraient-ils avoir plus de délégués que les pays les plus vulnérables au changement climatique ? » s’interroge Al Gore. Cette question met en lumière une disparité frappante dans la représentation au sein des COP et appelle à une réforme en profondeur.

L’éventuel retour de Donald Trump

Alors que Donald Trump pourrait revenir à la présidence des États-Unis, Al Gore s’est dit confiant quant à l’impact limité que cela aurait sur la transition énergétique mondiale. Lors de son premier mandat, le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris n’avait pas ralenti la croissance des énergies renouvelables. Les dynamiques du marché, combinées à l’autonomie des États américains et des collectivités locales, ont maintenu la progression de la transition verte.

Toutefois, un éventuel retour de Trump pourrait avoir des répercussions symboliques, renforçant la polarisation politique autour des questions climatiques.

Financer la transition dans les pays en développement

Al Gore a également abordé le financement de la transition climatique dans les pays à faibles revenus. Il a souligné que la majeure partie des financements pour la transition verte provient du secteur privé, mais que ces flux se concentrent presque exclusivement dans les pays développés. Les pays en développement, confrontés à des taux d’intérêt élevés et un accès limité à la finance privée, sont laissés pour compte.

Pour lever ces barrières, l’ancien vice-président appelle à une réforme des institutions multilatérales telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI). Selon lui, ces organisations doivent jouer un rôle central pour garantir un accès équitable aux financements et permettre une répartition juste des ressources nécessaires à la lutte contre le changement climatique.

L’Australie offrira trois heures d’électricité gratuite par jour dès 2026

Le gouvernement australien prévoit d’introduire une offre d’électricité gratuite via le solaire dans plusieurs régions dès juillet 2026, afin d’optimiser la gestion du réseau électrique pendant les pics de production.

L’Inde réforme son marché de l’énergie renouvelable pour assurer l’intégration et la fiabilité

L’Inde met en œuvre de nouvelles réformes pour intégrer efficacement les énergies renouvelables dans le réseau national, avec un focus sur les projets de stockage et l’amélioration des contrats.

La Chine réoriente sa politique énergétique avec un nouveau mécanisme de tarification après un boom de 264 GW en 2025

La Chine a ajouté un record de 264 GW en éolien et solaire au premier semestre 2025, mais l'introduction d'un mécanisme de tarification compétitif pour les projets futurs pourrait exercer des pressions sur les prix et affecter la rentabilité des développeurs.
en_114041134540-2

L’État français active le contrôle IEF sur la cession d’Exaion à l’américain Mara

Le gouvernement a confirmé que la vente majoritaire d’Exaion par EDF au groupe Mara sera soumise à la procédure de contrôle des investissements étrangers, avec une réponse attendue d’ici fin décembre.

Le Brésil réduit ses émissions de 16,7 % en 2024 avant la COP30

À une semaine de la COP30, Brasilia annonce une chute inédite des émissions brutes de gaz à effet de serre, portée par la réduction de la déforestation et une dynamique sectorielle inégale, sur fond d’exploration pétrolière offshore controversée.

L’Angola connecte 20 000 habitations à l’électricité dans le cadre du projet de Catabola

Le projet d’électrification de Catabola, livré par Mitrelli, marque la première connexion au réseau national pour plusieurs communautés de la province de Bié.
en_114021135540

L’Algérie lancera en 2026 la modernisation du système SCADA de son réseau électrique

Le gouvernement algérien prévoit une mise à niveau complète du dispositif SCADA, géré par Sonelgaz, afin d’améliorer la maîtrise et la supervision du réseau électrique national à partir de 2026.

La SEEG lance un plan d’urgence pour enrayer la fraude énergétique au Gabon

Face à des pertes annuelles estimées jusqu’à 66 millions USD, la SEEG intensifie ses contrôles et prépare le déploiement de compteurs intelligents pour freiner les branchements illégaux.

Le Royaume-Uni maintient son cap vers 2030 malgré les divisions politiques

Le gouvernement britannique confirme ses ambitions de décarbonation du secteur électrique d’ici 2030, malgré les critiques politiques et les inquiétudes sur le coût de l’énergie pour les consommateurs.
en_1140311056540

Enedis engage €250mn pour moderniser le réseau électrique de Marseille

Enedis prévoit un investissement de €250mn ($264mn) pour renforcer la résilience du réseau électrique de Marseille d’ici 2030, incluant la suppression totale des câbles papier imprégné et le soutien à l’électrification du port.

G7 lance une alliance pour sécuriser les minéraux critiques hors Chine

Les ministres de l’Énergie coordonnent investissements et traçabilité afin de réduire la domination chinoise dans le raffinage des minéraux critiques et stabiliser des chaînes d’approvisionnement clés pour l’électronique, la défense et l’énergie, sous un cadre commun porté par les membres du G7.

L’intelligence artificielle alimente une crise énergétique mondiale et fait dérailler les objectifs climatiques

La demande électrique, amplifiée par l’essor de l’intelligence artificielle, dépasse les prévisions et rend inatteignable la neutralité carbone à 2050, selon les nouvelles projections du cabinet Wood Mackenzie.
en_1140311080540

Le fonds norvégien tire €88 milliards de gains grâce aux marchés financiers

Le fonds souverain de la Norvège a généré un bénéfice de €88 milliards au troisième trimestre, en grande partie grâce aux performances boursières de ses investissements dans les matières premières, les télécommunications et la finance.

L’Allemagne prête à assouplir la régulation des réseaux pour séduire les investisseurs

Le régulateur allemand prépare une réforme favorable aux opérateurs de réseaux, visant à ajuster les rendements et les règles d'efficacité dès 2028 pour les gazoducs et 2029 pour les réseaux électriques.

Bill Gates appelle à recentrer les priorités climatiques sur le bien-être humain

Bill Gates exhorte gouvernements et investisseurs à privilégier l’adaptation aux effets du réchauffement, plaidant pour un financement accru de la santé et du développement dans les pays vulnérables.
en_1140290927540

La Malaisie renforce ses investissements publics dans le gaz et le solaire

Le gouvernement malaisien prévoit d’accroître les investissements publics dans le gaz naturel et l’énergie solaire afin de réduire la part du charbon, tout en assurant la stabilité des coûts énergétiques pour les ménages et les entreprises du pays.

Les déséquilibres structurels freinent l’efficacité des financements climatiques publics

L’étude de Özlem Onaran et Cem Oyvat met en lumière les limites structurelles du financement climatique public, soulignant la nécessité d’un alignement plus étroit avec les objectifs sociaux et économiques pour renforcer l’efficacité et la résilience des dépenses publiques.

ExxonMobil attaque la Californie pour bloquer les lois de divulgation climatique

Le géant pétrolier ExxonMobil conteste devant la justice deux lois californiennes exigeant la déclaration des émissions de gaz à effet de serre et des risques liés au climat, invoquant une violation de la liberté d'expression.
en_1140281051540

La Norvège obtient gain de cause devant la CEDH sur ses licences pétrolières offshore

La Cour européenne des droits de l’homme a validé l’octroi de licences pétrolières en Norvège, estimant que le report de l’évaluation climatique n’enfreint pas les garanties procédurales prévues par la Convention.

Singapour investit massivement dans l’atome civil et les réseaux énergétiques régionaux

Singapour renforce sa stratégie énergétique à travers des investissements publics dans le nucléaire, les interconnexions électriques régionales et les infrastructures gazières pour sécuriser son approvisionnement à long terme.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25€/mois*

*facturé annuellement à 99 € la première année, puis 149€/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2€/mois*
puis 14.90€ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.