Akkas se développe pour que l’Irak, deuxième plus grand producteur de l’OPEP augmente sa production de gaz. Selon le vice-ministre du pétrole Hamed Younis, ce champ gazier situé à l’ouest du pays peut produire 400 MMcf/d. Le ministère a ainsi déclaré avoir lancé sa première phase de travaux afin d’attirer les investisseurs.
Akkas est accompagné de plusieurs projets
Alors que l’entreprise publique Iraqi National Oil Co, son homologue sud-coréen Kogas prévoit le développement du champ depuis 2011, avant que le groupement terroriste Daesh s’empare du champ en 2014, avant d’en être chassée en 2017.
Le pays développe également d’autres champs, dont ceux de Nasiriyah et d’al-Gharraf avec South Gas Co. et Baker Hughes. Ou encore celui d’Ar-Ratawi avec TotalEneriges pour extraire plus de 12.000 barils par jour (bpj) de condensat et 3000 de GPL.
La recherche d’indépendance vis-à-vis de l’Iran
L’objectif de ce nouveau champ est aussi d’arrêter d’ici à 2024-2025, les importations de gaz iranien, actuellement payés $8/MMBtu. En attendant, Bagdad a encore besoin de l’électricité et du gaz iranien pour éviter les pannes de courant en été. Le pays dispose ainsi depuis 2018 d’une dérogation aux sanctions contre l’Iran concédée par Washington.
Ainsi, le champ d’Akkas et les autres projets répondent à des besoins internes, mais aussi à des pressions diplomatiques.