Air Liquide participera à 40 % dans le capital de la société H2V Normandy. Cet investissement permettra de construire, à l’horizon 2022-2023, un complexe d’électrolyseurs d’une capacité pouvant atteindre 200MW. Ainsi, le groupe encourage la production à grande échelle d’hydrogène renouvelable et bas carbone en France.
Air Liquide principal partenaire du projet H2V Normandy
Un investissement à hauteur de 40% au capital d’H2V Normandy
Le géant français spécialisé dans les gaz industriels a intégré le capital de H2V Normandy, filiale du groupe H2V Product. Cette prise de participation suppose qu’Air Liquide financerait à hauteur de 40% l’investissement de 230 millions d’euros envisagé par la filiale normande.
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Objectif : devenir un acteur majeur de la décarbonation de l’industrie française
Grâce à son expérience dans le domaine, le groupe soutient le développement de la production d’hydrogène renouvelable dit « vert » dans le monde. Cet investissement stratégique démontre son engagement sur le long terme dans la transition énergétique. L’ambition est d’être un acteur majeur de la décarbonation des marchés de l’industrie et de la mobilité.
Un complexe de 25 électrolyseurs en Normandie
200MW d’électrolyseurs
Le groupe projette la construction d’un complexe d’électrolyseurs d’une puissance globale de 200MW. Ils devraient se situer à Port-Jérôme sur l’axe de la vallée de la Seine en Normandie, l’un des bassins industriels historiques du groupe de gaz industriel français. En outre, cette initiative s’inscrit dans un programme de développement des nouvelles énergies pour décarboner les activités industrielles.
Dans le futur, le dispositif pourra également fournir de l’hydrogène pour des applications de mobilité lourde.
Une opportunité économique unique pour la région
Selon le porte-parole de H2V Product, des sources d’énergies renouvelables certifiées bas carbone alimenteront le dispositif. Par ailleurs, le complexe serait précisément composé de 25 électrolyseurs, fournis par l’entreprise norvégienne HydrogenPro. On estime une mise en service à horizon 2022-2023, avec, à la clé, la création de 170 emplois directs et indirects.
A terme, ce projet économisera l’émission de 250.000 tonnes de CO2 par an. Une avancée de plus dans la transition énergétique de l’industrie française. De fait, l’hydrogène s’impose progressivement dans le mix énergétique de ce secteur.