Air Liquide en partenariat avec Rusatom Overseas présente son nouveau projet d’une unité de production d’hydrogène sur l’île de Sakhaline.
La future unité de production doit produire de l’hydrogène bas carbone sur l’île russe de Sakhaline. Rusatom et Air Liquide annoncent que leurs études sont concluantes et elles réfléchissent à présent sur l’architecture du futur site.
Le groupe industriel français étudie son implantation sur Sakhaline depuis avril 2021. Date à laquelle il signe un protocole de partenariat avec Rusatom Overseas.
En outre le site de production basé sur la méthode du vaporeformage sera couplé à une unité de stockage de carbone.
« Le projet de la production d’hydrogène bas carbone sur l’île de Sakhaline, (…) en utilisant des technologie vertes pour la capture du CO2 se développe avec succès » déclare le gouverneur de Sakhaline Valery Limarenko.
Localement, les autorités de Sakhaline soutiennent financièrement ce projet comme en témoigne le gouverneur Limarenko. L’enjeu pour les autorités de Sakhaline consiste à apporter à leur région isolée une source fiable d’énergie et des emplois.
En revanche, pour Air Liquide et Rusatom, l’ile de Sakhaline représente surtout un débouché naturel vers un marché asiatique très prometteur. Les productions locales étant trop faibles, de nombreuses compagnies asiatiques se tournent vers la Russie pour leurs importations d’hydrogène.
Evgeny Pakermanov, président de Rusatom Overseas JSC l’affirme,
“Nous sommes déjà en négociations avec de potentiels partenaires au Japon et en Corée du Sud pour lancer une chaîne d’approvisionnement en hydrogène bas-carbone pour 2025”
Ainsi, associée à Rusatom, Air Liquide s’affirme un peu plus comme un acteur majeur du secteur de l’hydrogène.
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