L’African Infrastructure Investment Managers (AIIM) annonce avoir investi dans un portefeuille solaire photovoltaïque de 30 MW. Baptisé Harmony, ce dernier a conclu son financement en mai 2022. Ainsi, la capacité de 30 MW devrait entrer en service commercial d’ici mars à avril 2023.
Développement du solaire sur le continent africain
D’une part, ils se connecteront au réseau et alimenteront en énergie via les opérations d’Harmony en Afrique australe. Notamment, le projet verra le jour dans la région de Welkom, ville de 65 000 habitants, dans le centre de l’Afrique du Sud. Dans le communiqué, le directeur des investissements chez AIIM, Sean Friend, voit en ce projet un développement positif pour la région. Il déclare :
« Nous voyons des opportunités importantes dans le secteur pour nous associer à nos clients afin de réduire l’intensité carbone de leur énergie. Nous sommes très fiers qu’AIIM ait mis en place des structures de mesure et de surveillance de l’impact. Elles sont mises en œuvre dans nos investissements afin d’améliorer les économies de carbone. Et ceci dans tous nos portefeuilles énergétiques. Ainsi, l’orientation de ce projet est conforme à notre politique d’investissement climatique. »
Une association énergétique sur le long terme
De plus, le dirigeant de l’organisme africain met en avant ses partenaires dans son discours. Par exemple, il souligne l’importance de Mahlako Financial Services qui a financé une partie des fonds propres. En rapport à cette association, Sean Friend souligne aussi IDEAS, portefeuille du fonds dont il est le co-gestionnaire :
« Avec notre partenaire Mahlako, nous sommes ravis de conclure cette transaction et de créer un partenariat durable avec Harmony. Ce portefeuille renforce IDEAS en tant qu’investisseur de premier plan dans les énergies renouvelables, ainsi que sur le marché privé de l’électricité commerciale et industrielle en particulier. Nous sommes impatients de poursuivre des investissements supplémentaires dans ce secteur, à la lumière de l’accent mis sur l’énergie propre et de la nécessité de poursuivre un mix énergétique durable pour l’Afrique du Sud. »
En conséquence, la construction des différents sites devrait commencer en juin 2022. Ainsi, ils fourniront 68 GWh d’énergie et éviteront 65 000 tonnes d’émissions de CO2 sur sa première année d’exploitation. Une production qui s’étalera sur 1,3 TWh durant les 20 prochaines années.