L’Afrique du Sud va, en échange de subvention, commencer à éliminer ses émissions de carbone. Son président, Cyril Ramaphosa a annoncé que son pays reconvertirait en 15 ans ses 15 centrales à charbon.
L’Afrique du Sud reçoit des subventions internationales
Lors de la COP26, le pays a établi un partenariat avec les pays occidentaux (États-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, UE). Ces derniers ont promis $8,5 milliards pour un processus qui éliminerait jusqu’à 1,5 gigatonnes d’émissions de CO2 en 20 ans.
La déclaration commune prévoit de mettre fin aux centrales à charbon tout en investissant dans les énergies renouvelables. Celle-ci prévoit également de développer les technologies vertes comme les véhicules électriques.
La France promet $1 milliard
L’Allemagne compte verser 700 millions de dollars pour développer l’hydrogène vert. De son côté, la France à travers la ministre de l’Environnement Barbara Pompili a promis un milliard de dollars.
La première phase de 5 ans prévoit des financements par subventions, prêts concessionnels, investissements et instruments de partage des risques. Ces financements impliquent également le secteur privé. D’autres détails pour les 12 mois à vernir seront présenté dans une déclaratiin annexe, celle-ci comprenant un plan d’investissement.
Dépendant à 90% du charbon
L’Afrique du Sud dépend à 90% du charbon pour son électricité, la part la plus élevée parmi les pays du G20. Selon l’institut Emer, ces centrales ont produit près de 191 TWh en 2020.
Cette dépendance est d’autant plus grande que les prix du charbon ont bondi cette année. Selon S&P Global Platts, celui-ci a augmenté de 157,4% atteignant $177/mt le 2 novembre 2021. Ainsi, la dépendance de l’Afrique du Sud au charbon l’encourage à lancer sa transition énergétique.