Africa Energy Corp. a annoncé avoir obtenu une prolongation du délai pour déposer une nouvelle Évaluation d’Impact Environnemental et Social (ESIA) concernant le bloc 11B/12B, situé au large de l’Afrique du Sud. La date limite est désormais fixée au 4 mai 2026, ce qui offre à la société un sursis stratégique dans un contexte réglementaire incertain.
Répercussions d’une décision judiciaire sur l’exploration offshore
Cette extension intervient après qu’un jugement de la Haute Cour du Cap occidental a annulé une autorisation environnementale sur un bloc adjacent détenu par un tiers non lié, en l’occurrence les blocs 5/6/7. Cette décision impose la réalisation d’évaluations environnementales supplémentaires, à soumettre au ministre sud-africain des Ressources minières et pétrolières. Le tiers concerné a déposé une demande d’appel devant la Cour suprême d’appel, ce qui laisse planer une incertitude juridique sur l’ensemble des projets offshore dans la région.
Africa Energy, par le biais de sa participation dans Main Street 1549 Pty Ltd., étudie actuellement les modifications nécessaires à son propre dossier environnemental. La société travaille avec ses conseillers juridiques afin d’évaluer l’impact potentiel de cette jurisprudence sur sa demande en cours.
Production conditionnée à l’approbation environnementale
La société a précisé que l’obtention de l’autorisation environnementale constitue une condition préalable indispensable à la délivrance du droit de production pour le bloc 11B/12B. À ce jour, aucune garantie n’existe quant au calendrier d’approbation de cette autorisation une fois l’ESIA amendée soumise.
Main Street détient actuellement 10 % de participation dans le bloc 11B/12B. Toutefois, sous réserve des autorisations réglementaires requises par les autorités sud-africaines concernant le retrait des partenaires du consortium et la finalisation de la restructuration de Main Street, Africa Energy prévoit d’atteindre une participation directe de 75 % dans ce bloc.
Attente d’une clarification réglementaire
La finalisation de la restructuration et l’assignation des parts des partenaires sortants restent conditionnées à la délivrance du droit de production. Dans l’intervalle, Africa Energy continue de collecter les informations nécessaires et de collaborer avec les régulateurs compétents pour clarifier l’environnement réglementaire post-décision judiciaire.
La société a indiqué qu’elle publierait une mise à jour dès qu’elle disposera de nouvelles données concernant les délais et le statut de la procédure d’autorisation.