Le 21 juillet, l’Afghanistan et le Turkménistan ont exprimé leur volonté de renforcer leur coopération bilatérale lors d’une réunion à Achgabat entre l’Ambassadeur afghan Fazl Mohammad Saber et le Vice-Ministre turkmène des Affaires étrangères, Ahmad Qurbanov. Selon l’Ambassade d’Afghanistan, cet entretien a permis de souligner l’importance d’une collaboration accrue dans plusieurs domaines clés, incluant le dialogue politique, l’engagement économique et la connectivité stratégique.
Les discussions ont porté principalement sur des projets d’infrastructures d’envergure, en particulier le gazoduc Turkménistan-Afghanistan-Pakistan-Inde (TAPI), une initiative énergétique majeure qui doit renforcer les échanges d’énergie entre les pays concernés. Les deux parties ont également abordé le développement des lignes ferroviaires reliant les deux nations, un autre projet clé dans le cadre de leur coopération économique.
Au-delà de ces projets, les responsables ont évoqué des mesures visant à faciliter le commerce bilatéral et à améliorer les services pour les citoyens afghans résidant au Turkménistan. Le Turkménistan et l’Afghanistan ont exprimé leur satisfaction quant à l’état actuel de leur coopération, tout en réaffirmant leur volonté de poursuivre l’expansion de leur partenariat dans tous les secteurs prioritaires.
Renforcement de la coopération énergétique
Les discussions ont également abordé la coopération dans le domaine de l’énergie, avec une attention particulière portée au gazoduc TAPI. Ce projet, qui vise à transporter du gaz naturel turkmène vers l’Inde via l’Afghanistan et le Pakistan, représente un enjeu stratégique à la fois pour l’Afghanistan, qui espère des revenus d’exportation, et pour le Turkménistan, qui cherche à diversifier ses routes d’exportation énergétique. Les deux pays ont convenu de mettre en place des mécanismes pour accélérer l’avancement de ce projet.
Développement des infrastructures commerciales
Dans le même cadre, les discussions ont inclus des projets ferroviaires en cours, destinés à améliorer la connectivité régionale. Les infrastructures de transport sont perçues comme essentielles pour dynamiser les échanges commerciaux entre les deux nations, notamment en facilitant l’accès aux marchés voisins. Un accent particulier a été mis sur la mise en place de mesures pour simplifier les processus logistiques et douaniers, afin de réduire les obstacles au commerce transfrontalier.