ADNOC achète une participation, à hauteur de 25 %, dans la société autrichienne Borealis. Ainsi, la société émiratie se tourne vers l’Europe et l’Amérique pour développer les secteurs de la chimie et de la pétrochimie.
La transaction intervient avant la cotation d’une participation de 10 % dans Borouge, coentreprise entre ADNOC et Borealis. Elle n’aura pas d’impact immédiat sur la structure de l’actionnariat de Borouge. Borouge est composée de Borouge ADP, son entité de production, et de Borouge Pte, en charge de la vente et de la commercialisation. ADNOC détient 60 % des parts de Borouge ADP, et 50 % des parts de Borouge Pte.
ADNOC se tourne vers la pétrochimie
Suite à la transaction, OMV possédera 75 % des parts restantes de Borealis. En outre, Mubadala, fonds souverain des EAU, est également l’un des actionnaires d’OMV. Il conserve une participation de 24,9 % dans la société.
Plus tôt dans l’année, ADNOC et Borealis annonçaient le lancement d’une nouvelle unité de polypropylène. Ainsi, elle augmentera de 11 % la capacité totale des polymères de leur coentreprise pétrochimique aux EAU. En 2024, elles prévoient une expansion de 6,2 milliards de dollars.
Borouge a lancé les opérations de sa 5ème unité de polypropylène. De cette façon, elle augmentera la capacité de production de ce produit de 25 %. De surcroît, sa capacité totale de polymères polyoléfines doit croître de 11 %.
Le projet Borouge 4 comprend la construction d’un craqueur d’éthane de 1,5 million de tonnes par an. De plus, il compte deux usines de polyéthylène. Le projet doit être opérationnel en 2025. Ainsi, il fera du site le plus grand complexe de polyoléfines au monde.