Tensions Iran – États-Unis: Soupçons de Pétrole Dissimulé

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Les tensions Iran – États-Unis s’intensifient depuis l’affaire des soupçons de pétrole iranien dissimulé dans un cargo libérien. En effet, les Américains ont réaffirmé leur volonté de saisir 2 millions de barils iraniens. Ils invoquent les lois anti-terrorismes du pays pour justifier l’arrimage du cargo transportant ce pétrole. Cette affaire intervient dans un climat d’incertitude quant à l’avenir des relations entre les États-Unis et l’Iran.

 

Des tensions Iran – États-Unis suite à une crainte de pétrole dissimulé

Les tensions Iran – États-Unis repartent de plus belle depuis que ce mardi 2 février le ministère de la Justice américain a déposé une plainte afin de faire saisir la cargaison de l’Achilleas. Le supertanker battant pavillon libérien serait actuellement en route vers les États-Unis. Son propriétaire, Capital Ship Management Corp., avait alerté les autorités américaines sur la possibilité qu’il ait transporté sans le savoir du pétrole iranien.

L’origine des deux millions de barils aurait été dissimulée grâce à des transferts de navire à navire et des documents falsifiés. Les autorités iraniennes n’ont jusqu’à maintenant pas commenté l’affaire.

 

Quatre tankers en provenance d’Iran déjà saisis en 2020 par les États-Unis

Les États-Unis avaient déjà saisi quatre tankers contenant du pétrole provenant d’Iran en 2020. Le ministre iranien du pétrole avait alors déclaré que ni les navires ni la cargaison n’appartenaient à l’Iran. Selon lui, le pétrole saisie avait été vendu FOB (franco à bord) au Venezuela. Cela signifie que l’Iran avait reçu le paiement de la cargaison.

 

Les Iraniens accusés de terrorisme

Les États-Unis invoquent leurs lois antiterroristes pour justifier des saisies de cargos étrangers. Ces lois extra-territoriales permettent au pays de poursuivre toute personne ayant des relations économiques avec des personnes considérées comme terroristes.

Or, les Gardiens de la révolution et les force Al-Qods iraniennes sont justement considérées comme des organisations terroristes. Ces deux organisations, proche du régime de Téhéran, seraient les expéditeurs du pétrole.

 

Incertitudes sur les relations futures

Ces tensions Iran – États-Unis interviennent au moment où il est difficile de dire quelles seront les relations des deux pays dans les années à venir. Selon des sources proches du dossier, le navire aurait reçu l’ordre de se rendre aux États-Unis avant l’investiture de Joe Biden. Pour autant, personne ne sait encore si le nouveau président saura se démarquer de l’héritage de Donald Trump.

 

Renégocier les termes de l’Accord sur le nucléaire iranien

Les iraniens espéraient que Joe Biden fasse rapidement retourner les États-Unis dans l’Accord sur le nucléaire iranien. Cette accord prévoyait l’abandon du programme nucléaire militaire de l’Iran contre l’abaissement des sanctions imposées à l’Iran. Il était l’un des succès diplomatique de la présidence Obama mais avait été dénoncé par Donald Trump en 2018.

Washington avait alors resserré les sanctions contre l’Iran. Cette stratégie visait à bloquer ses ventes de pétrole ainsi qu’à mettre à terme à ce que les États-Unis considéraient comme son ingérence dans d’autres pays du Moyen-Orient. Elle a également entraîné une forte augmentation de l’inflation, du chômage et de la pauvreté.

 

Joe Biden entre Trump et Obama : un retour renégocié

Joe Biden a certes affirmé sa volonté de retourner dans l’accord de 2015 sur le nucléaire iranienne. Cette volonté de rupture avec la présidence de Donald Trump ne saurait pour autant être un retour pur et simple aux années Obama. Cela risquerait d’affaiblir le leadership de Biden auprès de l’électorat américain.

De plus, un changement radical de politique extérieur à chaque mandature risquerait de discréditer la diplomatie américaine. L’administration Biden a ainsi décidé que le retour des États-Unis dans l’accord de 2015 devrait passer par une renégociation. Les premières positions de Joe Biden sur l’Iran s’inscriraient donc plus dans les pas de Donald Trump que dans ceux de Barack Obama.

 

Utiliser la dépendance iranienne à l’export pour négocier

Les revenus iraniens tirés de ses exportations du pétrole financent toutes les autres activités du pays. Ils apportent les devises étrangères dont le pays à besoin pour acheter des produits étrangers. Or ils ont été divisées par 2,5 entre 2018 et 2020. Le pays se retrouve donc dans une situation de vulnérabilité extrême. Cette situation est renforcée par les besoins d’achats de matériel médicale étranger dus à l’épidémie de la Covid-19.

Joe Biden pourrait donc vouloir continuer à tirer sur la corde sensible de l’Iran pour obtenir des concessions dans le cadre des négociations sur le nucléaire iranien. Mais jouer plus longtemps avec les nerfs de l’Iran pourrait pourtant s’avérer être un pari risqué.

 

35% des flux maritimes d’hydrocarbures passent au large des côtes iraniennes

La population iranienne est donc frappée de plein fouet par la crise de la Covid-19 et subit une économie exsangue. le mécontentement grandit dans une grande partie d’entre elle. Or les pratiques des américains semblent aussi avoir renfoncé le soutien d’une autre partie de la population au régime islamique.

La conversion de ces tensions internes en crise violente aurait des conséquences catastrophiques sur l’approvisionnement mondial en énergie. 35% des flux maritimes d’hydrocarbures passent pas le détroit d’Ormuz, au large des côtes iraniennes.

L’Union européenne maintient l’échéance de 2028 pour l’arrêt du gaz russe

Bruxelles confirme son objectif de cesser toutes les importations d’énergie russe d’ici 2028, malgré les pressions diplomatiques croissantes exercées par Washington dans le contexte du conflit en Ukraine.

L’Agence internationale de l’énergie alerte sur un excédent pétrolier de 3,3 millions de barils en 2026

La hausse de production des membres de l’Opep+ et des producteurs hors alliance devrait générer un surplus pétrolier mondial dès 2025, mettant sous pression les prix du brut selon l’Agence internationale de l’énergie.

Petrobras prend 27,5 % du bloc 4 au large de São Tomé avec Shell et Galp

La compagnie brésilienne renforce sa présence en Afrique avec une nouvelle participation dans l’exploration offshore, en s’associant à Shell et Galp pour développer le bloc 4 de São Tomé-et-Príncipe.
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Trump lie de nouvelles sanctions contre Moscou à l’arrêt du pétrole russe dans l’Otan

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La divergence entre les États-Unis et l’Union européenne sur les règles encadrant les exportations de pétrole russe vers l’Inde entraîne une baisse des livraisons prévues, alors que les marges de négociation se resserrent entre acheteurs et vendeurs.
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