Poudre Métallique: un Carburant Spatial à l’Étude par l’ESA

La poudre métallique, en particulier sa combustion, est étudiée dans un milieu de recherche particulier : l’espace.|La poudre métallique, en particulier sa combustion, est étudiée dans un milieu de recherche particulier : l’espace.

Partager:

Les articles d'energynews.pro en intégralité à partir de 4.90$/mois sans engament

30 000 articles déjà publiés depuis 2021.
150 nouvelles analyses chaque semaine pour décrypter les marchés.

Digital PRO access MENSUEL

Accès immédiat — 4.90$/mois*

sans engagement - annulable à tout moment, activation en 2 minutes

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 mois d’abonnement sans engagement, puis révisé à 14.90 $/mois à partir du 2ᵉ mois.

Digital PRO access annuel

Accès immédiat — 99$/an*

Pour accéder à tout energynews.pro sans aucune limite

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 an d’abonnement, puis révisé à 149,00 $/mois à partir de la 2ᵉ année.

La poudre métallique, en particulier sa combustion, est étudiée dans un milieu de recherche particulier : l’espace. L’Agence Spatiale Européenne (ESA) analyse en effet ce carburant neutre en carbone, facilement stockable et d’une densité énergétique suffisante.

 

La poudre métallique, un carburant solide parmi d’autres

L’idée d’un carburant solide n’est pas nouvelle, ce type de combustible nous entoure déjà sous des formes diverses. Le charbon, les allumettes et même le carburant des fusées Ariane sont des exemples familiers de son utilisation. La poudre de métal pourrait de la même manière remplir les réservoirs de voitures propres.

L’intérêt du carburant métallique vis-à-vis des énergies fossiles saute aux yeux, mais la comparaison avec ses concurrents est aussi instructive. L’hydrogène est actuellement difficile à stocker, ce qui pose des problèmes de volume et de sécurité. Quant aux batteries électriques, elles sont encombrantes, se rechargent assez lentement et sont d’un intérêt limité pour le stockage.

 

De bonnes conditions de stockage

Une simple poudre ne pose aucun problème de stockage, et n’étant pas pressurisée, elle n’est pas plus dangereuse que l’essence. Sa densité énergétique similaire aux combustibles fossiles en fait aussi un carburant propre peu encombrant transportable facilement autour du monde. Et finalement, il suffirait de changer de cartouche pour recharger un réservoir de voiture.

 

L’ESA se penche sur le cycle de vie

La poudre métallique servirait de carburant dans un moteur à propulsion thermique, le rendement de sa combustion est donc primordial. En matière spatiale, l’ESA mène donc des recherches sur son comportement lors de la combustion. Ces recherches sont d’autant plus efficaces en microgravité. Les roquettes, les avions à vol paraboliques et la Station Spatiale Internationale sont les moyens de parvenir à cette microgravité.

La combustion de la poudre produit des oxydes métalliques : ce ne sont pas des déchets, mais une ressource précieuse. En effet, ce sont ces oxydes métalliques que les énergies renouvelables peuvent recycler afin de les retransformer en poudre. Le rendement du recyclage est aussi primordial, c’est pourquoi le four solaire d’Odeillo du CNRS mène des recherches pour l’optimiser.

 

Des projets à poudre métallique déjà déployés

Le carburant de voiture n’est pas le seul débouché potentiel de cette poudre de métal. Diverses autres utilisations sont envisageables : applications industrielles, chauffage résidentiel ou production d’électricité. Cette énergie propre est d’ailleurs déjà déployée dans quelques projets européens ambitieux.

En octobre 2020, le premier démonstrateur industriel de chaudière à poudre de fer a été mis en route aux Pays-Bas. Il alimente en chaleur la production de bière de la Swinkels Family Brewers de manière propre et renouvelable. €10 millions financent actuellement un projet de déploiement d’un système similaire de 5 MW destiné à chauffer la ville de Rotterdam.

De plus en plus d’organisations investissent dans les carburants métalliques. Son essor pourrait aussi être favorisé par des projets comme la Hybrit Initiative. Ce projet suédois ambitieux vise à produire du fer sans utiliser de combustibles fossiles.

 

Des limites restreignants sa durabilité à grande échelle

La poudre métallique apparait comme un carburant prometteur, mais il faut prêter attention au problème fondamental du taux de recyclage. Avoir un carburant métallique réellement durable suppose d’approcher au maximum le 100 % de taux de recyclage, voire de l’atteindre. En effet, même un taux de 99 % signifie la perte du stock de départ en seulement 100 cycles d’utilisation.

Les prix du carbone européen franchissent 76 euros sous l’effet de la conformité

Les prix des quotas d’émission européens ont atteint un sommet de six mois, portés par les achats industriels liés à l’échéance de conformité et la hausse des coûts du gaz naturel.

Zefiro finalise la livraison de crédits carbone à EDF Trading pour 92 956 tonnes de CO2

Zefiro Methane Corp. a achevé la livraison de crédits carbone à EDF Trading, validant un accord préalable et marquant ses premiers revenus sur le marché volontaire du carbone.

Hanwha Power Systems livrera des compresseurs CO₂ MVR pour un projet CCUS en Europe

Hanwha Power Systems a signé un contrat pour fournir des compresseurs de recompression mécanique de vapeur dans une centrale à cycle combiné européenne intégrant le captage et stockage du carbone.
en_11405092937540

1 460 GtCO2: l’étude Nature rebat l’allocation du sous-sol mondial

Une limite prudente de 1 460 GtCO2 pour le stockage géologique redessine l’arbitrage entre abattement industriel et retraits nets, avec un besoin d’injection comparable à l’industrie pétrolière et une répartition onshore/offshore qui conditionne logistique, coûts et responsabilités.

Frontier achève le puits de stockage de carbone le plus profond aux États-Unis

Frontier Infrastructure Holdings a foré un puits de 5 618 mètres dans le Wyoming, établissant un record national et renforçant le potentiel du Sweetwater Carbon Storage Hub pour le stockage industriel de dioxyde de carbone.

Equinor, Shell et TotalEnergies lancent la première injection sous-marine de CO2 en Norvège

Le projet Northern Lights a injecté son premier volume de CO2 sous la mer du Nord, marquant une étape industrielle pour le transport et le stockage du carbone en Europe.
en_1140250851540

Verra et S&P Global lancent une nouvelle infrastructure pour dynamiser les crédits carbone

Verra et S&P Global Commodity Insights s’allient pour créer un registre de nouvelle génération visant à renforcer l’intégration des marchés carbone et améliorer la transparence des transactions.

Singapour et Thaïlande scellent un accord Article 6 pour les crédits carbone

Singapour signe avec la Thaïlande son premier accord régional sur les crédits carbone, ouvrant la voie à de nouveaux flux financiers et à une coopération renforcée dans l’ASEAN.

GIP acquiert 49,99 % d’Eni CCUS Holding dans un accord stratégique carbone

Eni cède près de la moitié du capital d’Eni CCUS Holding à GIP, consolidant ainsi une structure dédiée aux projets de captage et stockage de carbone à l’échelle européenne.
en_1140180833540

Les fonds portent leurs positions carbone européennes au plus haut depuis avril

Les investisseurs détiennent 28,9 millions d'EUA nets longs au 8 août, niveau record depuis quatre mois. Prix stables autour de 71 euros malgré fondamentaux divergents.

Le Canada alloue $1,83 mn à TerraFixing pour développer la capture de carbone

Le gouvernement fédéral finance le projet d’une entreprise d’Ottawa visant à concevoir une unité de capture de CO2 adaptée aux climats froids et intégrable dans un conteneur maritime.

Fluenta équipe un site en Louisiane avec le système Bias-90 FlarePhase pour mesurer le CO₂

L’entreprise Fluenta a finalisé l’installation de son système Bias-90 FlarePhase sur le site Pelican Amine Treating Plant en Louisiane, une avancée pour la mesure des flux de gaz torchés à très forte concentration en dioxyde de carbone.
en_114050827540-2

Le marché carbone albertain plonge sous la barre des 25 dollars face à l’oversupply persistant

Les crédits carbone albertains s'échangent à 74% sous le prix fédéral alors que l'inventaire atteint trois années de surplus, soulevant des questions sur l'équivalence réglementaire avant la revue de 2026.

UK ETS : le marché des removals carbone face aux défis de prix et d’approvisionnement

L'intégration des crédits de captage carbone dans le système d'échange britannique d'ici 2029 soulève des questions sur l'écart de prix avec les allowances et la capacité d'approvisionnement limitée.

Carbon Ridge installe la première unité de capture carbone centrifuge à bord d’un navire de Scorpio Tankers

Carbon Ridge franchit une étape majeure en déployant la première technologie de capture carbone par centrifugation sur un pétrolier de Scorpio Tankers, accompagnée d’un nouveau tour de financement dépassant 20 M$.
en_1140310737540

Elimini et HOFOR signent un accord pour un projet BECCS de grande ampleur à Copenhague

Elimini et HOFOR s’allient pour transformer l’unité AMV4 d’Amagerværket avec un projet BECCS, visant la capture massive de CO₂ et la création de crédits carbone certifiés. —

Carbonova reçoit $3,20mn pour une unité pilote de nanofibres de carbone à Calgary

Carbonova obtient $3,20mn du programme Advanced Materials Challenge pour lancer la première unité de démonstration commerciale de nanofibres de carbone à Calgary, accélérant le développement industriel dans les matériaux avancés.

Chestnut Carbon obtient un financement non-recourse inédit de $210mn pour l’afforestation aux États-Unis

Chestnut Carbon a sécurisé un crédit non-recourse de $210mn mené par J.P. Morgan, marquant une avancée pour le financement de projets d’afforestation et l’essor du marché volontaire américain du carbone.
en_114024072050540

TotalEnergies investit dans la gestion forestière durable avec NativState aux États-Unis

TotalEnergies scelle un partenariat avec NativState pour développer treize projets de gestion forestière sur 100 000 hectares, offrant une alternative économique à la coupe intensive de bois pour des centaines de propriétaires privés.

Gevo vend des crédits carbone issus du captage en profondeur au Dakota du Nord

Gevo commercialise pour la première fois des certificats de retrait de CO2 certifiés Puro.earth, issus de son site du Dakota du Nord, en réponse à la demande croissante pour des crédits carbone à haute intégrité.

Connectez-vous pour lire cet article

Vous aurez également accès à une sélection de nos meilleurs contenus.

ou

Passez en illimité grâce à notre offre annuelle:
99$ la 1ère année, puis 199$ /an.