Révolution dans le Développement des Réacteurs Rapides au Japon

Le Japon a adopté une feuille de route stratégique pour le développement des réacteurs rapides en décembre 2018, avec pour objectif d'évaluer l'efficacité de différents types de réacteurs rapides à développer. Cette feuille de route a été révisée en décembre 2022, marquant deux décisions importantes.

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Dans la feuille de route stratégique adoptée par le Cabinet japonais en décembre 2018, une politique a été définie pour évaluer l’efficacité de divers types de réacteurs rapides à développer à la suite d’une compétition technologique entre des entreprises du secteur privé. La feuille de route a ensuite été révisée par la décision du Cabinet en décembre 2022, à l’occasion de laquelle deux décisions ont été prises.

Sélection d’un Réacteur Sodium-Coolé

Premièrement, sélectionner un réacteur rapide refroidi au sodium comme cible pour la conception conceptuelle du réacteur de démonstration, qui débutera en 2024 ; deuxièmement, sélectionner un fabricant pour servir de société de base chargée de la conception du réacteur rapide et de la R&D nécessaire, qui se déroulera conformément aux objectifs et aux orientations politiques établis par le gouvernement. En juillet de cette année, MHI a été choisie par le gouvernement japonais pour diriger la conception conceptuelle d’un réacteur rapide de démonstration de 650 MWe de type piscine refroidi au sodium, qui entrera en service dans les années 2040. MHI supervisera à la fois la conception conceptuelle et la recherche et le développement du réacteur en partenariat avec MFBR. On espère que le concept sera finalisé vers 2030.

Collaboration entre TerraPower et le Japon

TerraPower et les partenaires japonais ont désormais élargi leur protocole d’entente pour leur permettre d’explorer la possibilité de collaborer sur un concept de conception de réacteur commun, basé sur le programme de démonstration japonais et les technologies existantes de TerraPower. Le protocole d’entente a été révisé pour inclure une augmentation de la taille de la conception Natrium afin d’améliorer la compétitivité des coûts, ainsi que la sécurité du combustible métallique. TerraPower a été sélectionnée par le Département de l’Énergie des États-Unis pour recevoir un financement à frais partagés dans le cadre du programme de démonstration de réacteurs avancés afin de tester, d’obtenir une licence et de construire un réacteur avancé d’ici 2030.

La société a choisi Kemmerer dans le Wyoming comme site préféré pour le projet de démonstration de centrale nucléaire Natrium, qui comprendra un réacteur rapide refroidi au sodium de 345 MWe avec un système de stockage d’énergie à base de sel fondu. La technologie de stockage peut temporairement augmenter la puissance du système à 500 MWe lorsque cela est nécessaire, permettant à la centrale de suivre les variations de la charge électrique quotidienne et de s’intégrer parfaitement aux ressources renouvelables fluctuantes.

« Nous sommes ravis d’élargir notre collaboration avec la JAEA alors que le Japon s’efforce de mettre sur le marché des réacteurs nucléaires avancés », a déclaré Chris Levesque, président-directeur général de TerraPower. « Pour atteindre nos objectifs climatiques, les pays du monde entier devront déployer des réacteurs avancés à partir des années 2030, et cet accord nous aidera à évaluer les opportunités de conception pour des centrales Natrium à grande échelle qui peuvent soutenir les objectifs carbone du Japon. »

Perspectives pour le Développement des Réacteurs Rapides au Japon

En conclusion, le Japon prend des mesures importantes dans le domaine du développement des réacteurs rapides, avec un accent sur la technologie de réacteur rapide refroidi au sodium. Cette collaboration entre TerraPower et les partenaires japonais montre l’engagement envers une énergie nucléaire plus avancée et plus respectueuse de l’environnement. Il reste à voir comment cette initiative influencera la transition énergétique du Japon et sa capacité à atteindre ses objectifs climatiques.

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Videberg Kraft AB devient la première entreprise à demander un soutien de l’État suédois pour construire deux nouveaux réacteurs sur le site de Ringhals, dans le cadre du dispositif national d’investissement nucléaire adopté en 2025.

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