En Europe, les Etats-Unis pourraient devenir le premier fournisseur de gaz naturel liquéfié. L’objectif est de compenser la possible réduction des flux gaziers en provenance de Russie.
L’Europe cherche des alternatives au gaz russe
En Europe, le gouvernement américain s’est entretenu avec plusieurs entreprises énergétiques internationales. Les discussions portaient sur des plans de secours visant à garantir l’approvisionnement en gaz naturel.
Ces consultations interviennent dans l’hypothèse où le conflit entre la Russie et l’Ukraine perturberait les livraisons russes vers l’Europe. Aujourd’hui, environ un tiers de l’approvisionnement de l’Union européenne en gaz dépend de la Russie.
Mais le Kremlin, en déployant des troupes à la frontière ukrainienne depuis deux mois, inquiète les capitales européennes et Washington. Joe Biden informe Vladimir Poutine qu’en cas d’escalade, des sanctions américaines seraient instaurées.
De son côté, Moscou nie menacer l’Ukraine et affirme son droit à mener des exercices sur son territoire.
Une crise énergétique
Les flux gaziers pourraient être perturbés par les sanctions américaines si la Russie menait des opérations militaires contre l’Ukraine. Une éventuelle perturbation des approvisionnements en gaz provenant de Russie exacerberait ainsi la crise énergétique que traverse l’Europe.
Par ailleurs, cette situation pourrait engendrer des protestations virulentes des consommateurs dans certains pays. Des représentants du département d’État américain ont contacté les entreprises énergétiques pour évaluer si des livraisons supplémentaires étaient envisageables.
Les responsables américains ont également demandé si les entreprises étaient en capacité de reporter les entretiens des sites de production. Les sociétés énergétiques ont expliqué que l’approvisionnement mondial en gaz est limité et que peu de gaz était disponible.
Pour les entreprises énergétiques, il semble donc difficile de compenser les volumes exportés par la Russie.
