Les dirigeants africains cherchent un consensus historique sur le climat

Les dirigeants africains se réunissent à Nairobi pour le premier sommet africain sur le climat, cherchant à obtenir un consensus pour la transition énergétique verte en Afrique et à mobiliser des fonds pour lutter contre le changement climatique. Cet accord pourrait influencer les futures réunions internationales et contribuer à la lutte mondiale contre le changement climatique.

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Les négociations historiques au sommet africain sur le climat doivent s’achever mercredi, les dirigeants cherchant une voix unie sur la scène mondiale pour mettre en valeur le potentiel de croissance verte du continent si le monde renforce son aide en matière de financement et d’endettement.

Dirigeants africains unis pour un avenir vert : Appel à l’action mondiale lors du sommet de Nairobi

Lors du sommet qui s’est ouvert lundi à Nairobi, le président kényan William Ruto a défendu un discours axé sur l’accélération d’une transition énergétique propre en Afrique, où les populations sont parmi les plus vulnérables au changement climatique. Une déclaration finale des participants à ce premier sommet africain sur le climat devrait appeler la communauté internationale à aider à réaliser cet objectif, en allégeant le fardeau écrasant de la dette du continent et en réformant le système financier mondial pour débloquer les investissements – ainsi qu’en exigeant que les riches pollueurs honorent leurs promesses de financement climatique.

Un succès à Nairobi autour d’une vision partagée sur le développement vert de l’Afrique donnerait un élan à plusieurs réunions internationales clés avant la COP28, en premier lieu le sommet du G20 en Inde le week-end prochain et l’Assemblée générale des Nations unies ce mois-ci, puis en octobre la réunion annuelle de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) à Marrakech. Mais trouver un consensus au sein d’un continent où vivent 1,2 milliard d’habitants dans 54 pays politiquement et économiquement divers n’est pas aisé, certains gouvernements militent pour un avenir tourné vers les énergies renouvelables tandis que d’autres dépendent de leurs ressources de combustibles fossiles.

William Ruto : Un acteur positif pour un avenir énergétique africain

William Ruto a affirmé mardi que les dirigeants africains imaginaient un « avenir dans lequel l’Afrique entrerait enfin sur la scène en tant que puissance économique et industrielle, acteur efficace et positif sur la scène mondiale ».

Le président kényan estime que l’Afrique est bien placée pour tirer parti de la nécessité de s’éloigner des combustibles fossiles polluants, avec une population jeune, un vaste potentiel renouvelable et des ressources naturelles. Mardi, les Emirats arabes unis, qui accueilleront la prochaine conférence de l’ONU sur le climat (COP28) en fin d’année, ont promis 4,5 milliards de dollars (4,1 milliards d’euros) d’investissement dans les énergies propres en Afrique.

Mais les défis sont écrasants dans un continent où 500 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité. Et les dirigeants africains ne cessent de souligner les obstacles financiers considérables. Les pays africains sont paralysés par le fardeau croissant de leur dette et le manque de financements. Malgré son potentiel en ressources naturelles, seulement 3% des investissements énergétiques dans le monde sont réalisés sur le continent.

« Nous devons nous assurer que les financements climatiques soient plus disponibles, abordables et accessibles à tous les pays en développement, y compris ceux d’Afrique », ont déclaré lundi William Ruto, le président de la COP28, Sultan Al-Jaber, et le chef de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, dans un communiqué commun.

À l’échelle mondiale, les pays riches n’ont pas encore tenu leur engagement de fournir, d’ici 2020, 100 milliards de dollars par an en financement climatique aux pays les plus pauvres.

Pourquoi cela nous intéresse ?

À un moment où le changement climatique devient une préoccupation majeure, les négociations en cours en Afrique ont des implications significatives pour le futur de la planète. Un consensus africain sur la transition énergétique et le financement climatique peut influencer d’importantes réunions internationales à venir, notamment le sommet du G20 en Inde et l’Assemblée générale des Nations unies ce mois-ci, ainsi que la réunion annuelle de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international à Marrakech en octobre. Cela pourrait également stimuler la croissance verte en Afrique, contribuant ainsi à la lutte mondiale contre le changement climatique.

Washington renforce ses liens avec le Pakistan autour des minerais et hydrocarbures

Les États-Unis projettent de collaborer avec le Pakistan dans les minerais critiques et les hydrocarbures, en explorant des coentreprises et projets dans des zones stratégiques comme le Baloutchistan.

La Russie fait adopter ses normes pétro-gazières par l’Afrique et le Moyen-Orient

Environ 80 normes techniques russes pour le pétrole et le gaz ont été validées à l’international, notamment par les Émirats arabes unis, l’Algérie et Oman, selon l’Institut des initiatives technologiques pétrolières.

Irak et Syrie relancent le pipeline Kirkuk-Baniyas pour contourner les routes traditionnelles

Bagdad et Damas intensifient leurs discussions pour réactiver l'oléoduc de 850 km fermé depuis 2003, offrant une alternative méditerranéenne face aux tensions régionales et aux blocages d'exportation.
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L’Arménie et l’Azerbaïdjan signent l’accord du corridor TRIPP sous l’égide américaine

Les deux pays mettent fin à 37 ans de conflit avec un corridor de 43 kilomètres sous contrôle américain pour 99 ans. L'infrastructure acheminera 50 millions de tonnes de marchandises annuellement d'ici 2030.

L’AIEA dépêche un émissaire à Téhéran pour négocier un nouveau cadre nucléaire

Un haut responsable de l'agence onusienne entame lundi des discussions techniques avec l'Iran, première rencontre depuis les frappes de juin sur les sites nucléaires iraniens.

L’Indonésie finalise un accord de libre-échange avec l’Union économique eurasiatique pour décembre

Un accord de libre-échange entre l’Indonésie et l’Union économique eurasiatique sera signé en décembre, visant une réduction des droits de douane sur 3 milliards USD d’échanges et la croissance du commerce bilatéral dans les prochaines années.
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L’Inde envoie son principal conseiller à Moscou face à la pression américaine sur le pétrole

La visite du conseiller à la sécurité nationale indien à Moscou intervient alors que les États-Unis menacent d’augmenter les droits de douane sur New Delhi, en raison des achats soutenus de pétrole russe par l’Inde.

L’UE suspend 93 milliards d’euros de tarifs douaniers contre Washington

Bruxelles gèle ses mesures de rétorsion pour six mois alors que l'accord du 27 juillet impose 15% de droits sur les exportations européennes.

Iran et Irak peinent à finaliser leur accord gazier malgré des négociations avancées

Les discussions entre Téhéran et Bagdad sur les volumes d'exportation et une dette de 11 milliards de dollars révèlent les complexités d'une dépendance énergétique sous sanctions américaines.
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L’Inde navigue entre sanctions américaines et dépendance au pétrole russe

Face aux menaces de sanctions secondaires américaines, les raffineurs indiens ralentissent leurs achats de brut russe tout en explorant des alternatives coûteuses, révélant les défis complexes de la sécurité énergétique.

Le conflit commercial entre les États-Unis et le Brésil ouvre un boulevard à la Chine et à l’Europe

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Trump frappe le Brésil avec 50% de tarifs mais épargne le pétrole et le fer

Washington impose des droits douaniers massifs invoquant la persécution de Bolsonaro tout en exemptant les secteurs stratégiques pour l'industrie américaine.
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L’Ultimatum tarifaire américain pousse l’Inde vers nouvelles alliances commerciales asiatiques

Les sanctions du 1er août accélèrent la reconfiguration des flux commerciaux indo-pacifiques avec Vietnam, Bangladesh et Indonésie comme principaux bénéficiaires.

Trump impose 25% plus des pénalités mystères sur l’Inde dès août

Washington déclenche une structure tarifaire inédite combinant 25% de droits fixes et une sanction additionnelle non spécifiée liée aux achats énergétiques et militaires russes.

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