La Turquie cesse d’importer du pétrole du Kurdistan d’Irak

La Turquie a cessé d'importer du pétrole en provenance du Kurdistan irakien suite à une décision du tribunal arbitral de la Chambre de commerce internationale à Paris.

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La Turquie a cessé d’importer du pétrole depuis la région autonome du Kurdistan irakien suite à une décision d’un tribunal international en faveur du gouvernement fédéral à Bagdad. Cette décision est la dernière évolution d’un long contentieux entre les autorités de Bagdad et celles du Kurdistan d’Irak sur la gestion des exportations de pétrole du pays.

Le gouvernement irakien avait intenté une procédure contre la Turquie en 2014, après que cette dernière a annoncé son intention d’importer du pétrole depuis le Kurdistan irakien pour l’acheminer jusqu’au port de Ceyhan. Bagdad considérait être le gestionnaire exclusif de ce pétrole et des revenus qui en découlent, mais Erbil, la capitale de la région autonome, a continué d’exporter vers la Turquie, malgré l’opposition de Bagdad.

Le tribunal arbitral de la Chambre de commerce internationale à Paris a récemment statué que Bagdad était la seule entité autorisée à gérer les exportations via le port turc de Ceyhan. Cette décision a entraîné l’arrêt des importations de la Turquie depuis la région autonome du Kurdistan irakien. Les exportations totales de pétrole du Kurdistan irakien via la Turquie s’élèvent à environ 450 000 barils par jour.

Le gouvernement régional du Kurdistan a déclaré qu’une équipe se rendrait à Bagdad pour discuter de la question. Les tensions entre les autorités de Bagdad et celles du Kurdistan d’Irak persistent, car Erbil estime que le gouvernement central cherche à s’approprier les richesses de ses sous-sols, tandis que Bagdad veut avoir son mot à dire dans l’exploitation des hydrocarbures sur la totalité du territoire irakien.

L’Irak, deuxième pays de l’OPEC, exporte en moyenne 3,3 millions de barils de brut par jour. Cette décision pourrait avoir un impact sur les exportations de pétrole du Kurdistan irakien et pourrait modifier l’équilibre des exportations de pétrole de l’OPEC.

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