Les États-Unis et la question des Hydrocarbures en mer

Les États-Unis vont proposer la mise en vente de 11 concessions d'exploitation des hydrocarbures en mer, entre 2023 et 2028 suscitant des réactions différentes parmi les différents acteurs.

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Les États-Unis vont proposer jusqu’à 11 ventes de concessions d’hydrocarbures en mer entre 2023 et 2028. Cette mise à disposition de baux s’inscrit dans le cadre du plan quinquennal de l’exploitation des énergies aux Etats-Unis. Le nombre de ventes est en baisse par rapport à l’ancienne administration. Les avis des acteurs du secteur divergent quant à la question de la stratégie énergétique offshore des États-Unis.

Diminution des ventes pour l’exploitation des hydrocarbures au large des côtes étasuniennes

Tout d’abord, c’est par le biais de son ministère de l’Intérieur que les États-Unis communiquent sur leur stratégie d’exploitation des hydrocarbures en mer. Le 1er juillet, l’administration Biden proposait aux foreurs d’hydrocarbures 11 ventes de baux pour exploiter ces énergies jusqu’en 2028. Les zones concernées se trouvent au large du Golfe du Mexique et dans les eaux de l’Alaska. C’est une forte réduction par rapport aux 47 ventes que les États-Unis mettaient à disposition sous l’administration Trump.

Ensuite, ces nombres de ventes s’inscrivent dans les préconisations du National Outer Continental Shelf Oil and Gas Leasing Program des États-Unis. Il prévoit une seule vente dans le Golfe du Mexique en 2023 et 2028 et deux autres par an entre 2024 et 2027. Le bail proposé pour la région de Cook Inlet, en Alaska se ferait en 2026. En outre, ce plan quinquennal propose une non-exploitation des hydrocarbures sur les côtes de l’Atlantique et du Pacifique. Cette décision n’est pas une surprise pour les analystes.

Les États-Unis veulent s’engager pour une consommation en énergie plus propre. La concertation et la participation des citoyens du pays sur les questions énergétiques deviennent un élément prépondérant dans l’élaboration du plan quiquennal. C’est en ce sens que ce dernier n’a pas encore été adopté, une situation mise en lumière par la Secrétaire à l’intérieur des États-Unis, Deb Haaland.

Elle déclare :

 » Aujourd’hui, nous donnons l’occasion au peuple américain de réfléchir et donner son avis sur l’avenir de la location de pétrole et de gaz en mer. Le moment est venu pour le public de peser sur notre avenir. « 

Aux Etats-Unis, les avis divergent

Premièrement, la question de l’exploitation des hydrocarbures en mer est un sujet clivant aux Etats-Unis. De facto, Raul Grijalva, Président de la Commission des ressources naturelles au sein de la Chambre des représentants prône sur un abandon total des ventes.

Il explique :

 » La tenue de toute nouvelle vente de concessions au cours des cinq prochaines années est une situation perdante pour les Américains. Cela ne contribuera en rien à faire baisser les prix à la pompe. De plus, nos objectifs en matière d’émissions seront impossibles à atteindre. « 

Deuxièmement, la possibilité de multiplier les baux de ventes aux États-Unis se fait entendre. C’est notamment le point de vue de Erik Milito, Président de la National Ocean Industries Association. Il exhorte l’administration Biden à adopter les propositions contenues dans le plan.

Il dit :

 » Le programme final doit inclure des ventes de baux multiples par an dans le Golfe du Mexique. Cela fournira la flexibilité nécessaire aux entreprises pour s’adapter à l’évolution rapide des conditions du marché. « 

Ainsi, la vente de concessions d’hydrocarbures reste un sujet clivant aux États-Unis. Entre la volonté de se tourner vers une énergie plus propre, ou encore le souhait des entreprises d’avoir plus de flexibilité, les avis divergent.

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