Pétrole Russe : des Revenus en Augmentation

Selon Reuters, la Russie voit ses revenus augmenter pour son pétrole grâce à la hausse des prix et en dépit des sanctions. Malgré une baisse des volumes d'exportation, le pays s'appuie toujours sur l'Union européenne et la demande en provenance d'Asie.

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Dans une note de l’IEA, la hausse des prix du pétrole permet une augmentation des revenus de la Russie. En dépit des sanctions et d’une baisse des volumes d’exportation, le pays profite du contexte incertain et d’une insuffisance de l’offre mondiale. En outre, certains pays d’Asie continue d’augmenter leurs importations de pétrole russe.

Une énergie à un prix élevé assure une rente confortable pour la Russie

La Russie voit le revenu de ses exportations pétrolières en hausse d’après l’IEA dans son rapport mensuel sur le pétrole.

« Avec la hausse des prix du pétrole brut et des produits au niveau mondial, les revenus des exportations pétrolières augmenteraient. 1,7 milliard de dollars en mai pour atteindre environ 20 milliards de dollars. »

Les prix du pétrole étaient au-dessus de 120 dollars le baril mercredi. Les raisons sont les inquiétudes persistantes concernant la disponibilité mondiale de l’or noir. Les exportations de brut sont stables au cours du mois, à 5,4 millions de barils par jour (bpj).

Néanmoins, le volume des exportations du pétrole russe est en baisse dans les produits raffinés. Elles diminuent de 155 000 bpj par rapport à avril, pour atteindre 2,4 millions de bpj. Ce nombre s’explique par le début d’un impact des sanctions sur le pétrole russe. Ainsi, les États-Unis et l’UE interdisent les importations de pétrole russe depuis le mois dernier et imposent des sanctions croissantes en réponse à l’invasion du 24 février.

La difficulté de bannir le pétrole russe

L’augmentation des revenus sur le pétrole russe donne quelques enseignements. Ces résultats soulignent la difficulté de punir Moscou pour son invasion de l’Ukraine en interdisant les importations russes. Ces mesures exacerbent une pénurie d’approvisionnement et font grimper les prix.

Le symbole de la difficulté de mettre au ban le pétrole russe est l’Union européenne. Elle reste la principale destination des exportations russes le mois dernier. Elle concentre 43% des flux russes, ce qui montre la dépendance de la région envers la Russie.

De plus, les importations chinoises de pétrole et de carburant en provenance de Russie augmentent. Elles représentent une hausse de près d’un quart de millions de bpj en mai, dépassant les 2 millions de bpj pour la première fois. L’Inde prend la place de l’Allemagne comme deuxième destination des exportations russes ces derniers mois.

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