Le fournisseur américain de solutions d’infrastructure énergétique Ameresco a rapporté un chiffre d’affaires de $526,0mn pour le troisième trimestre 2025, en hausse de 5% par rapport à la même période l’année précédente. L’entreprise a également affiché un bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires de $18,5mn et un EBITDA ajusté de $70,4mn, soit une croissance de 13%.
Des performances tirées par les projets et actifs énergétiques
Les revenus issus des projets ont progressé de 6% pour atteindre $410,0mn, représentant la majorité des recettes trimestrielles. Les revenus des actifs énergétiques ont augmenté à $62,5mn, tandis que ceux des activités d’exploitation et de maintenance (O&M) ont connu une hausse de 8%, atteignant $30,8mn. À l’inverse, les revenus liés aux autres segments ont reculé, impactés par la cession d’AEG en 2024.
Un carnet de commandes consolidé à $5,1bn
Ameresco disposait d’un carnet de commandes total de $5,1bn à la fin du trimestre, incluant $2,5bn de contrats signés. L’entreprise a remporté $467mn de nouveaux contrats et $447mn de nouveaux projets attribués sans encore être contractualisés. Le portefeuille d’actifs énergétiques en exploitation atteint désormais 765 MWe, avec 16 MWe mis en service durant le trimestre et 32 MWe ajoutés via de nouvelles attributions ou modifications d’envergure.
Endettement accru pour soutenir la croissance
La dette d’entreprise s’élève à $300,2mn, en hausse pour répondre aux besoins en fonds de roulement liés à l’expansion continue des projets et des actifs. La dette associée aux actifs énergétiques atteint $1,6bn, avec un taux d’avance de 73% par rapport à la valeur comptable de ces actifs. La trésorerie non affectée à la fin du trimestre s’établissait à $94,6mn.
Prévisions maintenues malgré les incertitudes fédérales
Ameresco a réaffirmé ses objectifs pour l’exercice 2025, avec une fourchette de revenus attendue entre $1,85bn et $1,95bn, et un EBITDA ajusté compris entre $225mn et $245mn. La société prévoit une croissance annuelle à long terme de 10% pour les revenus et de 20% pour l’EBITDA ajusté. Toutefois, elle avertit qu’un éventuel arrêt prolongé des activités gouvernementales pourrait retarder certaines conversions de projets en contrats, sans impact significatif attendu sur les résultats du quatrième trimestre.