Le fonds souverain de la Norvège, alimenté par les revenus pétroliers de l’État, a enregistré un bénéfice net de 1 032 milliards de couronnes norvégiennes (NOK) au troisième trimestre, soit environ €88 milliards. À la fin du mois de septembre, la valeur totale du fonds a atteint 20 440 milliards NOK (€1 755 milliards), selon les données officielles publiées mercredi.
Les actions dominent la structure du portefeuille
Le rendement global du portefeuille s’est établi à 5,8% sur la période, avec une forte contribution des actions, qui représentaient 71,2% des actifs à fin septembre. Ces investissements ont enregistré une performance trimestrielle de 7,7%, soutenus principalement par les secteurs des matières premières, des télécommunications et des services financiers. Trond Grande, directeur général adjoint du fonds, a indiqué que « le résultat s’explique par de solides rendements sur les marchés boursiers ».
Le fonds, officiellement désigné sous le nom de Norges Bank Investment Management (NBIM), est exposé à environ 8 500 entreprises dans le monde. Il détient en moyenne 1,5% de toutes les sociétés cotées mondialement. Son mandat consiste à convertir les excédents budgétaires issus du secteur pétrolier norvégien en investissements diversifiés à long terme.
Rendements limités pour les actifs non boursiers
Les obligations, qui représentent 26,6% du portefeuille, ont affiché un rendement de 1,4% sur la période. Les investissements immobiliers, minoritaires avec 1,8% des actifs, ont généré un rendement de 1,1%. En ce qui concerne les projets d’énergies renouvelables non cotés, la performance reste faible à 0,3%, sans progression notable par rapport aux périodes précédentes.
La répartition actuelle du fonds reflète toujours une priorité donnée aux marchés financiers mondiaux et à la liquidité, tandis que les actifs alternatifs, notamment dans le domaine énergétique, restent à un stade exploratoire. Aucun ajustement stratégique significatif n’a été signalé concernant les orientations à venir.