Hokkaido Electric Power Company et Tohoku Electric Power Company ont acquis une participation dans le parc éolien offshore d’Ishikari Bay New Port, actuellement le plus grand en exploitation au Japon. L’opération a été finalisée le 30 septembre via une société de projet conjointe établie entre les deux compagnies, selon une annonce faite le 1er octobre.
Le projet est dirigé par Green Power Investment, co-acquis par JERA et NTT Anode Energy en août 2023. L’entité est également appuyée par JERA Nex, branche éolienne offshore de JERA, en cours d’intégration dans la coentreprise britannique JERA Nex bp avec bp. La capacité opérationnelle du site atteint 112MW, répartie sur quatorze turbines Siemens Gamesa de 8MW, bien que la puissance soit limitée à 100MW en raison de contraintes de raccordement.
Un tarif d’achat sécurisé pour 20 ans
L’électricité produite est vendue à Hokkaido Electric Power Network dans le cadre d’un contrat d’achat à tarif réglementé de 36 yens par kWh sur 20 ans. Ce tarif a été sécurisé avant l’abandon progressif de ce dispositif au profit de procédures d’enchères pour les projets à fondations fixes. La centrale comprend également une capacité de stockage de 180MWh intégrée à la sous-station du site.
La procédure d’évaluation environnementale du projet a été initiée en 2012 par Green Power Investment. Les travaux de construction ont commencé en octobre 2022, avec Kajima Corporation responsable des opérations à terre et un groupement entre Shimizu Corporation et Nippon Steel Engineering chargé de la portion en mer.
Des projets supplémentaires en préparation
Hokkaido Electric Power Company poursuit également une étude d’impact pour un parc offshore pouvant atteindre 1.14GW au large de Hiyama, dans une zone de promotion susceptible d’être incluse dans le prochain appel d’offres national. De son côté, Tohoku Electric Power Company développe un projet de 315MW au large d’Akita, obtenu dans le cadre du deuxième cycle d’enchères avec un consortium dirigé par JERA.
La montée en puissance des deux compagnies régionales dans les énergies marines s’inscrit dans un contexte de diversification des sources de production au Japon, alors que les opérateurs cherchent à sécuriser leurs approvisionnements et stabiliser leur réseau.