La société Commonwealth LNG a signé un accord de vente et d’achat avec EQT Corporation pour la fourniture d’un million de tonnes par an de gaz naturel liquéfié (GNL) pendant une durée de vingt ans. L’approvisionnement proviendra de l’installation d’exportation en cours de développement à Cameron Parish, en Louisiane, d’une capacité totale prévue de 9,5 Mtpa.
Selon les termes du contrat, le GNL sera vendu sur une base free-on-board à un prix indexé au Henry Hub, le principal indice américain du gaz naturel. L’accord renforce la position d’EQT dans la chaîne d’exportation, tout en assurant à Commonwealth un socle d’engagements long terme en amont de sa décision finale d’investissement prévue en 2025.
Un partenariat structurant pour le terminal de Louisiane
La production commerciale de GNL est attendue en 2029. Avec cette nouvelle entente, Commonwealth LNG atteint un total de 5 Mtpa sécurisés par des contrats fermes à long terme, incluant les engagements précédemment annoncés avec Glencore, JERA et PETRONAS. Ces volumes représentent plus de la moitié de la capacité projetée du terminal.
Les dirigeants des deux entreprises ont souligné l’alignement stratégique de cette opération. Le président-directeur général d’EQT, Toby Z. Rice, a déclaré que l’accord avec Commonwealth renforce la position de son groupe dans la dynamique mondiale du GNL. De son côté, Ben Dell, président de Caturus, société mère de Commonwealth LNG, a mis en avant le modèle intégré « du puits au quai » et le design modulaire de l’installation comme des éléments différenciateurs.
Des perspectives renforcées sur les marchés d’exportation
L’annonce confirme l’intérêt croissant pour les projets d’exportation nord-américains en réponse à la demande internationale de GNL. Le modèle économique de Commonwealth repose sur une exécution simplifiée et des coûts optimisés, combinés à des contrats indexés, qui attirent les acteurs souhaitant sécuriser des approvisionnements à long terme.
L’entreprise a précisé qu’elle dispose d’une visibilité avancée pour l’engagement de sa capacité restante. Le calendrier de mise en service du site, fixé à 2029, permet d’anticiper une fenêtre favorable sur le marché mondial, notamment dans les régions d’Asie et d’Europe confrontées à des enjeux de diversification d’approvisionnement.