La Norvège, principal fournisseur européen de gaz naturel et important producteur de pétrole, a vu sa production énergétique dépasser les attentes au mois de juillet. Selon les données publiées par la Norwegian Offshore Directorate (NOD), le pays a enregistré une production combinée de pétrole et de gaz supérieure de 3,9 % aux prévisions initiales. Cette performance intervient malgré une baisse annuelle globale du volume extrait.
La production quotidienne totale, comprenant le pétrole brut, les condensats, les liquides de gaz naturel et le gaz, a atteint 0,672 million de mètres cubes standards, soit environ 4,23 millions de barils équivalent pétrole. Ce chiffre représente une baisse de 2,9 % par rapport à juillet 2024, marquant un recul sur un an mais un dépassement des projections mensuelles.
Hausse notable de la production de pétrole brut
La production de pétrole brut s’est établie à 1,96 million de barils par jour (b/j) en juillet, contre 1,83 million de b/j pour la même période l’an dernier. Ce niveau dépasse également les prévisions de 1,81 million de b/j émises par la NOD. Cette progression reflète une amélioration ponctuelle de la disponibilité des installations offshore norvégiennes.
En revanche, la production de gaz naturel a connu un repli en glissement annuel. Le volume moyen quotidien s’est élevé à 328,3 millions de mètres cubes (m³), contre 360,7 millions de m³ en juillet 2024. Toutefois, cette performance reste supérieure de 2,2 % aux prévisions du régulateur, qui anticipait 321,2 millions de m³.
Variabilité structurelle de la production offshore
Le secteur énergétique norvégien est exposé à des fluctuations mensuelles importantes, en raison des opérations de maintenance régulières et des arrêts techniques sur les plus de 90 champs offshore exploités. Ces variations sont intégrées dans les prévisions du régulateur, mais peuvent être atténuées ou amplifiées selon les conditions opérationnelles.
Les données publiées par la Norwegian Offshore Directorate sont provisoires et pourraient être révisées dans les prochaines semaines. Elles offrent néanmoins une indication claire de la résilience du secteur norvégien de l’énergie dans un contexte de forte demande européenne.