Équateur : reprise partielle du transport pétrolier après des perturbations climatiques majeures

L’oléoduc privé OCP a redémarré ses activités en Équateur après une interruption due aux fortes pluies, tandis que l’oléoduc principal SOTE demeure fermé, impactant toujours les exportations pétrolières du pays sud-américain.

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Les activités pétrolières en Équateur reprennent progressivement après une interruption causée par de graves intempéries qui ont affecté les infrastructures pétrolières stratégiques du pays. L’oléoduc privé Oleoducto de Crudos Pesados (OCP Ecuador) a annoncé officiellement la reprise de ses opérations après plusieurs jours d’arrêt. Selon le communiqué de l’entreprise, les opérations de transport de brut ont repris à 8h26 heure locale, après validation technique d’un contournement provisoire des zones affectées par l’érosion fluviale dans la province amazonienne de Napo. L’oléoduc OCP, principalement dédié au transport de pétrole lourd, possède une capacité maximale de 450 000 barils par jour (b/j), bien que le volume transporté soit généralement inférieur.

L’oléoduc principal toujours à l’arrêt

Cependant, l’oléoduc étatique Sistema de Oleoducto Transecuatoriano (SOTE), le principal réseau de transport pétrolier du pays avec une capacité de 360 000 b/j, reste hors service. Son arrêt a été imposé par l’érosion importante des berges de plusieurs rivières en raison des pluies intenses qui ont frappé la région amazonienne. La fermeture combinée des deux oléoducs avait conduit à une suspension complète des exportations pétrolières, forçant la société publique Petroecuador à déclarer un état de force majeure. Cette mesure exceptionnelle avait entraîné une réduction significative de la production nationale, passant à environ 332 128 b/j durant l’interruption, contre une moyenne annuelle habituelle proche de 475 000 b/j en 2024.

Répercussions économiques immédiates

Le pétrole constitue la première source d’exportation et de revenus en devises pour l’Équateur, représentant environ 73 % de la production nationale destinée aux marchés étrangers. Cette situation met en évidence la vulnérabilité économique du pays face aux aléas climatiques et techniques affectant les infrastructures énergétiques essentielles. La reprise partielle du transport pétrolier via l’OCP constitue une première étape vers le rétablissement complet de la chaîne logistique, mais l’absence persistante du SOTE empêche une pleine relance des flux d’exportation. Les marchés internationaux observent de près l’évolution des réparations entreprises par Petroecuador, dont les délais de remise en état demeurent incertains à ce stade.

Une crise aux multiples facettes

En parallèle des enjeux industriels et économiques immédiats, les pluies torrentielles qui frappent l’Équateur depuis plusieurs mois ont provoqué un lourd bilan humain. Selon les autorités équatoriennes, les intempéries ont entraîné la mort de 52 personnes, causé près de 61 000 sinistrés, et détruit environ un millier d’habitations dans l’ensemble du pays. Ces conditions météorologiques extrêmes ont révélé la fragilité structurelle des installations pétrolières nationales, confrontées régulièrement à des risques d’érosion liés au climat tropical amazonien. L’industrie pétrolière équatorienne devra envisager des investissements significatifs pour renforcer sa résilience face à de futurs événements climatiques similaires, un enjeu économique majeur pour le pays dans les années à venir.

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