L’AIEA confirme des inquiétudes autour du stock d’uranium enrichi iranien

L’Agence internationale de l'énergie atomique exprime des inquiétudes sur les stocks d’uranium enrichi de l'Iran après l'interruption brutale des inspections sur les sites clés, perturbés par des attaques récentes aux conséquences encore mal évaluées.

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L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a récemment souligné les difficultés croissantes pour suivre précisément les stocks d’uranium hautement enrichi (UHE) en Iran, en raison de l’interruption forcée des inspections depuis la mi-juin. Selon Rafael Grossi, directeur général de l’AIEA, les installations nucléaires iraniennes, notamment Fordow, Natanz et Esfahan, ont subi d’importants dommages suite à des attaques récentes, compliquant fortement le travail de vérification et de contrôle de l’agence. L’uranium enrichi à 60 %, estimé auparavant à plus de 400 kilogrammes, reste actuellement sans localisation précise depuis son déplacement annoncé par l’Iran pour protéger ces stocks. La situation préoccupe particulièrement l’AIEA, car ce niveau d’enrichissement approche dangereusement des seuils permettant potentiellement la fabrication d’armes nucléaires.

Dommages critiques sur plusieurs sites

Les frappes récentes ont gravement affecté les capacités opérationnelles des sites iraniens majeurs. Le site souterrain de Fordow a subi des dégâts significatifs, notamment à cause des vibrations causées par les explosions, avec une incertitude persistante quant à l’état réel des centrifugeuses installées en profondeur. À Natanz, les installations hors-sol ont été détruites, affectant également les systèmes électriques et les générateurs nécessaires à l’exploitation des centrifugeuses souterraines. L’AIEA a relevé sur place des signes de contamination chimique et radiologique mineure. Le complexe d’Esfahan, centre essentiel de fabrication de combustible, présente lui aussi des dommages notables aux entrées des tunnels de stockage.

Absence prolongée d’inspections

Depuis la mi-juin, l’AIEA n’a plus aucun accès aux sites nucléaires iraniens, ce qui l’empêche d’effectuer des vérifications critiques sur l’état et l’emplacement des matières nucléaires sensibles. Grossi insiste sur l’urgence de rétablir ces inspections afin de s’assurer de la sécurité et du suivi exact de l’uranium enrichi existant. L’agence presse les autorités iraniennes de fournir rapidement des informations précises et transparentes concernant les mesures prises pour sécuriser et éventuellement déplacer ces stocks sensibles après les attaques.

Des enjeux économiques et politiques majeurs

Cette situation survient dans un contexte international délicat, où les inquiétudes sur l’éventuelle prolifération nucléaire influencent directement les relations économiques et diplomatiques avec l’Iran. L’absence de contrôle sur ces matériaux nucléaires sensibles pourrait avoir des implications directes sur les négociations commerciales et diplomatiques, notamment avec les puissances occidentales. Cette interruption des inspections et l’incertitude persistante autour des stocks pourraient modifier les dynamiques régionales et globales, compliquant davantage les discussions sur les sanctions internationales et les accords commerciaux à venir.

Face à ce contexte, l’AIEA réaffirme sa demande urgente pour que l’Iran facilite immédiatement la reprise des inspections sur ses sites nucléaires. L’agence attend une clarification rapide de la situation, nécessaire pour maintenir une stabilité politique et économique relative dans la région, tout en évitant une escalade qui pourrait être préjudiciable pour l’ensemble des parties prenantes du secteur énergétique international.

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