La Chine, la Russie et l’Iran se réunissent à Pékin pour discuter du nucléaire iranien

Une réunion tripartite entre la Chine, la Russie et l'Iran se tiendra à Pékin pour aborder le dossier nucléaire iranien, alors que les tensions autour du programme nucléaire de l'Iran continuent de croître.

Partager:

La Chine accueillera à Pékin une réunion tripartite avec la Russie et l’Iran pour discuter du programme nucléaire iranien. Cet entretien se déroule dans un contexte marqué par des tensions croissantes concernant les ambitions nucléaires de Téhéran. Les trois pays sont parties prenantes de l’accord de 2015, visant à encadrer le programme nucléaire iranien en échange d’un allègement des sanctions.

Les participants à la réunion

Les négociations seront dirigées par les vice-ministres des Affaires étrangères des trois nations. Ma Zhaoxu de la Chine, Sergueï Riabkov de la Russie et Kazem Gharibabadi de l’Iran sont les principaux responsables impliqués dans cette rencontre. Les discussions visent à clarifier les positions respectives et à renforcer la coordination pour relancer le dialogue autour de l’accord nucléaire.

Le contexte de l’accord de 2015

L’accord de 2015, formellement connu sous le nom de Plan d’action global commun (PAGC), a été signé entre l’Iran et plusieurs grandes puissances mondiales, dont la Chine, la Russie et les États-Unis. Cet accord a permis à l’Iran de bénéficier d’un allègement des sanctions économiques en contrepartie de limitations sur son programme nucléaire. Toutefois, le retrait des États-Unis en 2018 et les répercussions de cette décision ont fragilisé l’accord, conduisant l’Iran à suspendre certains de ses engagements.

Objectifs de la rencontre

La réunion tripartite a pour but de renforcer la communication et de coordonner les efforts en vue de relancer les négociations sur le nucléaire iranien. Les discussions se concentreront sur les moyens d’éviter une escalade des tensions tout en cherchant à rétablir une forme de dialogue entre les nations concernées. L’objectif est de trouver une solution politique qui permette de garantir la non-prolifération nucléaire tout en répondant aux intérêts géopolitiques des parties prenantes.

Les enjeux géopolitiques du programme nucléaire iranien

Le programme nucléaire de l’Iran continue de susciter des inquiétudes au niveau mondial. Si Téhéran dément toute volonté de produire une arme nucléaire, les États-Unis et certains de leurs alliés occidentaux expriment des préoccupations quant aux capacités militaires sous-jacentes du programme. La Chine et la Russie, de leur côté, continuent de défendre le droit de l’Iran à développer son programme nucléaire à des fins pacifiques tout en mettant en avant l’importance du dialogue diplomatique.

Les perspectives de cette réunion

Cette rencontre à Pékin pourrait redéfinir les dynamiques géopolitiques concernant le programme nucléaire iranien. Alors que les tensions entre l’Iran et les puissances occidentales demeurent élevées, le soutien de la Chine et de la Russie à Téhéran pourrait remettre en question l’efficacité des sanctions et des pressions diplomatiques exercées par les États-Unis et l’Union européenne. Le renforcement des relations stratégiques entre ces trois pays pourrait permettre à l’Iran de contourner certaines des restrictions économiques tout en poursuivant son programme nucléaire.

Les BRICS lancent leur propre cadre de financement climatique et rejettent le CBAM

Les BRICS adoptent un cadre financier commun visant à soutenir les économies émergentes tout en critiquant les mécanismes européens de taxation carbone aux frontières, jugés discriminatoires et risqués pour leurs échanges commerciaux stratégiques.

L’Union européenne crée une alliance stratégique pour sécuriser ses approvisionnements chimiques critiques

La Commission européenne lance une alliance avec les États membres et industriels pour sécuriser l’approvisionnement en produits chimiques critiques, face à la concurrence accrue venue des États-Unis et de la Chine.

Les échanges Russie-Arabie saoudite progressent de 60 % à 3,8 milliards USD

Les échanges commerciaux entre la Russie et l’Arabie saoudite ont augmenté de plus de 60 % en 2024 pour dépasser 3,8 milliards USD, selon le ministre russe de l'Industrie et du Commerce Anton Alikhanov, évoquant de nouvelles pistes de coopération industrielle.
en_11407092063540

Les BRICS plaident pour la stabilité des marchés énergétiques face aux sanctions

Réunis à Rio, les pays BRICS appellent à garantir la stabilité énergétique mondiale, dénonçant ouvertement sanctions et mécanismes tarifaires occidentaux, dans un contexte économique et géopolitique tendu.

L’Égypte renforce sa coopération énergétique avec six groupes chinois lors du sommet de Shanghai

Le ministre égyptien de l’Électricité engage de nouveaux échanges avec Envision Group, Windey, LONGi, China Energy, PowerChina et ToNGWEI pour stimuler l’industrie locale et attirer les investissements dans les énergies renouvelables.

Menace sur Ormuz : les pays producteurs face à une crise diplomatique imminente

La potentielle fermeture du détroit d’Ormuz met sous pression les producteurs du Golfe, révélant leurs limites diplomatiques et logistiques face à un blocage menaçant 20 millions de barils quotidiens d’hydrocarbures destinés aux marchés internationaux.
en_114025062031540

La Hongrie et La Slovaquie s’opposent ensemble à l’interdiction européenne des énergies russes

Budapest et Bratislava rejettent conjointement le projet de la Commission européenne visant à interdire les approvisionnements énergétiques russes, soulignant des risques économiques majeurs et une menace directe sur leur sécurité énergétique, à quelques jours d'une réunion clé.

La Libye dénonce l’exploration pétrolière grecque au large de la Crète

La Libye conteste officiellement l’attribution par la Grèce de permis pétroliers offshore, aggravant les tensions régionales autour des zones maritimes disputées au sud de la Crète, riches en hydrocarbures et convoitées par plusieurs États méditerranéens.

L’Union européenne fixe le calendrier précis de l’interdiction du gaz russe

L’Union européenne a annoncé un calendrier détaillé visant à stopper définitivement ses importations de gaz russe d’ici à fin 2027, tout en anticipant les difficultés juridiques et commerciales internes à surmonter.
en_114017062030540

La Hongrie s’oppose fermement au projet européen sur l’énergie russe

La Hongrie, appuyée par la Slovaquie, exprime une opposition marquée au projet de la Commission européenne visant à éliminer les importations de ressources énergétiques russes, évoquant des impacts économiques et énergétiques majeurs pour l'Europe centrale.

Israël frappe Natanz : les installations souterraines intactes selon l’AIEA

Les frappes militaires israéliennes sur le site nucléaire iranien de Natanz ont détruit les infrastructures électriques cruciales, mais n’ont pas atteint les installations souterraines stratégiques, selon l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA).

Macron affiche un front européen au Groenland face aux ambitions américaines

Le président français se rend à Nuuk le 15 juin pour soutenir la souveraineté groenlandaise, examiner les projets énergétiques et répondre aux récentes pressions américaines, selon l'Élysée.
visite souveraineté arctique Macron

Israël frappe l’Iran, incertitude sur les négociations nucléaires américaines à Oman

Les frappes israéliennes contre des sites nucléaires iraniens perturbent les pourparlers américano-iraniens sur l’accord nucléaire. Téhéran envisage désormais d'annuler le prochain cycle de négociations prévu à Oman, amplifiant les inquiétudes économiques régionales.

Israël frappe les installations nucléaires iraniennes après un enrichissement critique d’uranium

Face au dépassement alarmant des seuils d’enrichissement d’uranium par l’Iran et aux menaces explicites pesant sur sa sécurité, Israël lance une opération militaire ciblée contre les infrastructures nucléaires iraniennes, entraînant des perturbations majeures dans la région.

Poutine propose un rôle de médiateur entre Washington et Téhéran sur le nucléaire iranien

Le Kremlin a confirmé que Vladimir Poutine souhaite s’impliquer dans le règlement du conflit nucléaire entre les États-Unis et l’Iran, en s’appuyant sur ses liens stratégiques renforcés avec Téhéran.
en_1140290952540-2-1-768x364

La Corée du Sud accélère sa diplomatie énergétique malgré les tensions géopolitiques croissantes

Le président Lee Jae-myung adopte une diplomatie énergétique fondée sur l'intérêt national, confrontée à un contexte délicat de rivalités internationales qui pourraient créer des situations complexes pour le pays et ses entreprises énergétiques.

La France et la Pologne s’alignent sur les priorités d’investissement dans les réseaux électriques

Paris et Varsovie ont tenu un atelier bilatéral à Varsovie pour renforcer leur coordination sur les investissements dans les infrastructures électriques et la sécurité d’approvisionnement dans le cadre du Traité de Nancy.

Trump refuse tout enrichissement d’uranium par l’Iran, Moscou soutient Téhéran

Donald Trump rejette fermement tout enrichissement d'uranium par l'Iran, tandis que la Russie affirme le droit de Téhéran au nucléaire civil, intensifiant les tensions dans les négociations autour du programme nucléaire iranien.
en_1140290947540-3

La Syrie conclut un accord énergétique de $7bn avec des partenaires étrangers

La Syrie a signé un accord de $7bn avec un consortium composé d’entreprises du Qatar, de Turquie et des États-Unis pour reconstruire son secteur électrique national.

Berlin s’oppose fermement à toute remise en service du gazoduc Nord Stream 2

Friedrich Merz a confirmé que l’Allemagne bloquerait toute tentative de relancer le gazoduc Nord Stream 2, malgré des appels internes évoquant une possible réouverture du dialogue avec Moscou.