Newcleo et Danieli signent un partenariat nucléaire pour décarboner la sidérurgie européenne

Les entreprises Newcleo et Danieli signent un accord stratégique pour intégrer des réacteurs nucléaires avancés afin de produire de l'acier sans recourir aux énergies fossiles, dans un contexte européen marqué par la hausse des coûts énergétiques.

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Les entreprises Newcleo et Danieli ont signé un protocole d’accord visant à développer une technologie intégrée destinée à produire de l’acier sans utiliser de combustibles fossiles. L’accord prévoit d’exploiter des réacteurs rapides refroidis au plomb (LFR, Lead-cooled Fast Reactors) pour fournir simultanément de l’électricité et de la chaleur haute température aux procédés industriels de fabrication d’acier. Cette solution technologique vise à alimenter notamment les procédés de fonte numérique (Digital Melter) développés par Danieli. L’utilisation de chaleur à haute température, couplée à une alimentation électrique stable, pourrait également être étendue à la production d’hydrogène dit « vert » nécessaire à la réduction directe du minerai de fer par la technologie Energiron, également propriété de Danieli.

Objectifs industriels du partenariat

L’accord met spécifiquement en avant l’utilisation des réacteurs rapides refroidis au plomb, appelés à alimenter simultanément en électricité et en chaleur les installations industrielles de production sidérurgique. Cette démarche s’inscrit dans une stratégie européenne de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les industries lourdes. Danieli entend ainsi sécuriser son approvisionnement énergétique, tout en réduisant sa dépendance aux énergies fossiles, dans un contexte marqué par une volatilité croissante des prix de l’énergie. Cette intégration technologique pourrait permettre à Danieli de stabiliser ses coûts énergétiques et de renforcer sa compétitivité industrielle à l’échelle européenne.

Une réponse à la hausse des coûts énergétiques

La Commission européenne a récemment identifié le secteur sidérurgique comme stratégique dans le cadre du « Strategic Dialogue on the Future of the Steel sector », lancé début 2025. Les initiatives européennes telles que le « Clean Industrial Deal » adopté en février dernier visent précisément à soutenir les industries énergivores en favorisant la production à faible émission de carbone. Cette politique prévoit notamment une enveloppe de plus de 100 milliards d’euros destinée à financer les solutions industrielles propres, afin d’aider ces secteurs à absorber l’impact économique de la hausse et de la volatilité des prix énergétiques sur leur compétitivité.

Un intérêt industriel croissant pour les réacteurs rapides refroidis au plomb

Les réacteurs rapides refroidis au plomb (Lead-cooled Fast Reactors, LFR) utilisés par Newcleo fonctionnent à haute température et permettent d’assurer une fourniture constante et fiable en énergie thermique et électrique aux industries lourdes. Leur intégration dans les procédés industriels représente une alternative technologique au gaz naturel et au charbon traditionnellement employés dans les processus métallurgiques. À travers cette coopération technologique, les deux sociétés envisagent de contribuer au développement d’un secteur sidérurgique moins exposé aux fluctuations du marché énergétique mondial. Plusieurs groupes industriels européens suivent une logique similaire en étudiant actuellement l’intégration des petits réacteurs modulaires (Small Modular Reactors, SMR), dont l’objectif est également de renforcer la compétitivité industrielle régionale.

Coopération industrielle pour la souveraineté énergétique

En parallèle, plusieurs autres industriels européens mènent des projets semblables, illustrant un intérêt croissant pour ces réacteurs modulaires. EDF, Edison et Ansaldo Energia envisagent notamment de déployer des SMR en Europe durant la prochaine décennie, afin de répondre aux besoins énergétiques industriels tout en limitant l’impact de la volatilité des coûts énergétiques. La multiplication de ces collaborations technologiques illustre une volonté affirmée des grands groupes industriels européens de renforcer leur autonomie énergétique et de sécuriser leurs chaînes d’approvisionnement face aux fluctuations du marché international de l’énergie.

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