Goldman Sachs prévoit une baisse du prix du Brent à 76 $ en 2025

La banque américaine anticipe une baisse des cours moyens du Brent en 2025, avec un prix estimé à 76 $ le baril, en raison d'un excédent de l’offre pétrolière mondiale, malgré les tensions géopolitiques persistantes.

Partagez:

Le marché pétrolier pourrait connaître une baisse notable des prix du Brent en 2025, selon les prévisions de Goldman Sachs, qui anticipe un prix moyen de 76 dollars le baril. Cette projection s’inscrit dans un contexte marqué par un excédent global de l’offre de brut, malgré les incertitudes géopolitiques et économiques.

Dans une note adressée à ses clients le 22 novembre, la banque d’investissement a souligné que l’excédent mondial de brut pourrait atteindre 400 000 barils par jour (bpj) en 2025, avant de culminer à 900 000 bpj l’année suivante. Ce surplus, selon les analystes de Goldman Sachs, devrait freiner toute hausse significative des prix, tout en consolidant une fourchette de prix du Brent oscillant entre 70 et 85 dollars le baril.

Une baisse modérée par les capacités de réserve

Les capacités de réserve de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) et l’élasticité de l’offre en pétrole de schiste devraient limiter les variations de prix. Ces facteurs, combinés à une demande globale soutenue, stabilisent le marché malgré une prévision de baisse de 4 dollars par rapport au prix moyen de 2024, estimé à 80 dollars par baril.

Cependant, Goldman Sachs met en garde contre des risques de hausse temporaire des prix. Si les États-Unis appliquent des sanctions renforcées contre l’Iran, réduisant les exportations pétrolières de ce dernier d’environ 1 million de bpj, les cours du Brent pourraient temporairement atteindre 85 dollars au premier semestre 2025.

Des perspectives de demande énergétique soutenue

Malgré la baisse prévue des prix, la demande de pétrole devrait continuer à croître sur la prochaine décennie. Selon Goldman Sachs, cette croissance sera portée par la consommation accrue de produits énergétiques dans un contexte de reprise économique mondiale et par les défis de décarbonisation dans des secteurs comme l’aviation et la pétrochimie.

Par ailleurs, les tensions géopolitiques restent une variable clé pour le marché. En ce début de semaine, les cours du pétrole ont légèrement augmenté, alimentés par les incertitudes autour d’un éventuel cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah et par l’escalade des tensions entre la Russie et l’Ukraine. À 10h30 GMT, le Brent pour livraison en janvier était en hausse de 1,05 %, atteignant 73,78 dollars, tandis que le West Texas Intermediate (WTI) progressait à 69,65 dollars le baril.

Une réunion stratégique de l’OPEP+

Le 1er décembre, les membres de l’OPEP+ se réuniront pour décider des orientations futures de la production de brut. Cette réunion pourrait jouer un rôle crucial dans la stabilisation des cours, en particulier si une réduction de la production est décidée pour contenir l’excédent prévu.

L’évolution des sanctions américaines, les tensions régionales et les décisions stratégiques de l’OPEP+ détermineront ainsi l’équilibre du marché pétrolier dans les années à venir.

Le financement adossé à des livraisons de brut est fragilisé par la baisse des cours du pétrole et les contraintes de production persistantes dans le pays.
Italiana Petroli, en négociation avec trois acheteurs potentiels, devrait finaliser d’ici fin juin la vente totale du groupe pour environ 3 milliards d’euros, selon plusieurs sources proches du dossier interrogées par Reuters ce jeudi.

ExxonMobil en tête du classement des explorateurs amont selon Wood Mackenzie

ExxonMobil a été désignée entreprise la plus admirée dans l’exploration amont par le dernier sondage annuel de Wood Mackenzie, saluée pour ses performances en Guyana et sa capacité à ouvrir de nouveaux gisements.
La réduction d’effectifs décidée par Petronas relance les interrogations sur ses arbitrages internes, alors que le groupe maintient ses engagements en Asie tout en laissant planer l’incertitude sur ses opérations en Afrique.
Le Kremlin dénonce la proposition européenne d’abaisser le plafond sur le pétrole russe à 45 dollars par baril, affirmant que cette mesure pourrait perturber les marchés énergétiques mondiaux, tandis que le G7 prépare des discussions décisives à ce sujet.

La Libye atteint un pic pétrolier de 12 ans malgré l’instabilité politique

La Libye enregistre une production pétrolière record en douze ans, atteignant 1,23 million de barils par jour, alors même que des tensions politiques persistantes et des affrontements violents agitent Tripoli, soulevant des interrogations sur la stabilité future du secteur.
D'après une étude publiée par The Oxford Institute for Energy Studies, deux algorithmes financiers concurrents, Risk-Parity et Crisis Alpha, influencent significativement les marchés pétroliers en affaiblissant la corrélation traditionnelle avec les fondamentaux physiques du secteur.
Le producteur norvégien DNO ASA a conclu un placement privé sursouscrit de $400mn en obligations hybrides pour soutenir l’intégration de Sval Energi Group AS.

Petrobras entame des négociations exclusives pour neuf blocs offshore en Côte d’Ivoire

Le groupe pétrolier brésilien a obtenu l’accord d’Abidjan pour engager des pourparlers visant l’exploration de neuf blocs en eaux profondes dans le cadre de sa stratégie de partenariats en Afrique.
Shell suspend une unité du complexe pétrochimique de Pennsylvanie suite à un incendie survenu le 4 juin, avec des vérifications environnementales en cours et une enquête interne pour déterminer la reprise de l’activité du site industriel.
Le groupe français Vallourec annonce l’intégration de Thermotite do Brasil, renforçant ses capacités industrielles au Brésil dans les services de revêtement pour pipelines offshore.

Les stocks de pétrole brut américains reculent de 4,3 millions de barils

Les réserves commerciales de brut aux États-Unis ont connu une baisse plus marquée que prévu, conséquence d’une intensification de l’activité dans les raffineries selon les données de l’EIA publiées le 4 juin.
TotalEnergies a signé un accord avec Shell pour augmenter sa participation dans le champ offshore de Lapa au Brésil à 48 %, tout en cédant sa part dans Gato do Mato.
SBM Offshore a signé un accord de cession avec GEPetrol pour se retirer totalement du projet FPSO Aseng en Guinée équatoriale, avec une phase de transition opérationnelle pouvant durer jusqu’à un an.

Meren Energy cherche des partenaires pour ses blocs offshore en Guinée équatoriale

La société Meren Energy a lancé un processus de cession partielle sur ses actifs EG-18 et EG-31 afin d’attirer de nouveaux partenaires et de réduire son exposition en Guinée équatoriale.
La coentreprise de services pétroliers prolonge son contrat avec Brunei Shell Petroleum pour des opérations de maintenance et de modernisation sur les installations en mer de Chine méridionale.
Renaissance Africa Energy a confirmé au gouvernement nigérian la prise de contrôle opérationnelle des actifs onshore de Shell Petroleum Development Company, affirmant avoir franchi le seuil des 200 000 barils produits par jour.

Woodside engage une procédure d’arbitrage de 40 milliards FCFA contre le Sénégal

La société australienne Woodside Energy a déposé une plainte auprès du CIRDI contre le Sénégal, contestant un redressement fiscal de 40 milliards FCFA imposé dans le cadre du projet pétrolier offshore Sangomar.
Le Nigeria introduit un crédit d’impôt plafonné à 20% pour les opérateurs pétroliers atteignant des objectifs de réduction de coûts, ciblant prioritairement les projets gaziers et offshore.
Après le retrait de deux sociétés britanniques, le Maroc engage une mission d’expertise de MAD2,5mn ($270 000) pour renforcer l’attractivité de son secteur pétrogazier offshore.