Le Venezuela ouvre une enquête pour corruption contre 351 opposants dans l’affaire Citgo

Le ministère public vénézuélien lance une vaste enquête pour corruption ciblant 351 opposants et plusieurs partis d'opposition dans l'affaire Citgo, la filiale américaine de la compagnie pétrolière PDVSA, marquant une nouvelle escalade dans la crise politique.

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Le parquet du Venezuela a récemment déclenché une enquête de grande envergure visant 351 membres de l’opposition ainsi que 15 partis politiques, dans le cadre de l’affaire Citgo. Cette filiale américaine de PDVSA, la compagnie pétrolière publique vénézuélienne, est au cœur de tensions politiques entre le gouvernement de Nicolas Maduro et ses opposants depuis la perte de son contrôle en 2019. En réaction aux événements entourant l’autoproclamation de Juan Guaidó à la présidence vénézuélienne en 2018, les États-Unis avaient accordé la gestion de Citgo à l’opposition, marquant une étape décisive dans la crise de gouvernance du pays.

Les États-Unis, ne reconnaissant pas l’élection présidentielle de 2018 de Maduro, avaient considéré l’opposition comme l’administration légitime du Venezuela. En conséquence, l’opposition, alors sous la direction de Guaidó, a exercé un contrôle direct sur Citgo, une filiale stratégique de PDVSA implantée sur le territoire américain. Aujourd’hui, Citgo est impliquée dans des litiges judiciaires aux États-Unis. Des créanciers de Citgo et de PDVSA réclament près d’un milliard de dollars, une dette issue de la crise financière affectant l’entreprise pétrolière depuis plusieurs années.

Le rôle de la justice américaine dans l’affaire Citgo

Face à cette situation complexe, la justice américaine a pris des mesures pour protéger Citgo des créanciers. En juillet 2024, une cour d’appel de New York a annulé une décision de justice qui donnait un avantage aux détenteurs d’obligations de PDVSA dans le recouvrement de leurs créances sur Citgo. Cette décision protège temporairement Citgo d’une possible liquidation forcée, offrant une marge de manœuvre aux parties concernées, mais sans résoudre pour autant la question de la dette.

Cette affaire Citgo a une signification symbolique forte dans le contexte politique vénézuélien. Le gouvernement de Nicolas Maduro accuse l’opposition de mettre en péril les intérêts nationaux en assumant la gestion de Citgo et d’être à l’origine des difficultés financières de l’entreprise. Selon les déclarations officielles, l’enquête est motivée par la volonté de « clarifier les responsabilités politiques, administratives, et surtout pénales » des dirigeants de l’opposition dans cette affaire.

Des accusations de corruption dirigées contre l’opposition

Le procureur général, Tarek William Saab, a annoncé la nomination de procureurs compétents pour traiter cette enquête, après réception d’un rapport du parlement, contrôlé par le pouvoir en place. Ce rapport, basé sur des éléments fournis par le gouvernement, demande des investigations approfondies sur des personnalités politiques de premier plan, incluant Maria Corina Machado, l’actuelle cheffe de l’opposition. Ce nouvel acte d’accusation s’inscrit dans une stratégie légale visant à asseoir les fondements d’une action judiciaire contre les membres de l’opposition, souvent accusés de complicité dans les affaires de corruption entourant la gestion de Citgo.

Impact sur la scène politique nationale

La décision du parquet d’ouvrir cette enquête massive contre l’opposition pourrait avoir des répercussions sur le paysage politique national. Certains observateurs estiment que le pouvoir utilise cette affaire pour affaiblir ses adversaires, notamment en vue des élections prochaines. Le Venezuela, en proie à une crise économique profonde, voit en effet sa situation intérieure marquée par une polarisation extrême entre le pouvoir en place et les partisans de l’opposition.

La mise en cause de Maria Corina Machado et d’autres leaders politiques pourrait potentiellement modifier les équilibres politiques dans le pays. Des voix critiques affirment que ces procédures judiciaires contre l’opposition visent à écarter les candidats adverses du champ politique, consolidant ainsi le contrôle du pouvoir sur les institutions.

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