Le Royaume-Uni cesse de défendre les licences pétrolières en mer du Nord

Le Royaume-Uni abandonne la défense des permis pétroliers de Rosebank et Jackdaw en mer du Nord, tout en maintenant les autorisations existantes. Cette décision reflète un changement stratégique sur fond de transition énergétique.

Partager:

Le gouvernement britannique annonce sa décision de ne plus défendre en justice les permis de développement pour les champs pétroliers de Rosebank et Jackdaw en mer du Nord. Ces champs, parmi les plus importants encore inexploités du pays, sont sous le coup de recours juridiques initiés par Greenpeace et Uplift, qui critiquent les impacts climatiques de leur exploitation. Toutefois, Londres maintient les autorisations accordées par le précédent gouvernement conservateur, respectant ainsi l’engagement de ne pas révoquer les licences en cours.
Ce changement de posture intervient après la récente décision de la Cour Suprême britannique sur le projet de forage de Horse Hill, jugé non conforme aux obligations de prise en compte des émissions de carbone. Le gouvernement semble adopter une approche prudente, équilibrant les intérêts économiques du secteur pétrolier avec les exigences de conformité réglementaire et environnementale.

Impact sur les opérateurs en mer du Nord

Les entreprises impliquées dans ces projets, telles qu’Equinor et Shell, se retrouvent désormais seules à défendre leurs positions devant la justice. Ce retrait de soutien gouvernemental n’annule pas les licences, mais modifie le cadre dans lequel ces acteurs évoluent. Le secteur pétrolier, déjà confronté à des régulations de plus en plus strictes, voit ici une réaffirmation de la complexité des défis juridiques et environnementaux à venir.
Les opérateurs doivent désormais renforcer leur argumentation en matière de conformité aux normes en vigueur, tout en continuant à démontrer la rentabilité de leurs investissements. Dans ce contexte, la gestion des risques liés aux évolutions réglementaires devient primordiale pour maintenir des stratégies opérationnelles viables. La décision britannique souligne l’importance d’une flexibilité accrue face à un cadre juridique en mouvement.

Une politique énergétique en pleine mutation

La décision de ne plus défendre les licences existantes reflète une nouvelle direction pour le gouvernement travailliste. Le maintien de la production pétrolière et gazière en mer du Nord est perçu comme un levier pour assurer la sécurité énergétique nationale à moyen terme. Néanmoins, le gouvernement continue de se concentrer sur le développement des énergies renouvelables, sans pour autant ignorer le rôle du secteur pétrolier et gazier dans cette période de transition.
L’absence de nouvelles licences d’exploration, conjuguée à la non-révocation des permis actuels, montre une volonté de minimiser les perturbations économiques tout en s’alignant progressivement sur les engagements climatiques internationaux. Cette approche hybride vise à stabiliser l’environnement d’investissement tout en se préparant à un avenir énergétique dominé par des sources moins carbonées.

Conséquences pour la régulation future

Cette évolution dans la politique énergétique britannique pourrait inciter d’autres juridictions à reconsidérer leur propre cadre réglementaire. Les précédents juridiques établis par les tribunaux britanniques, notamment celui de la Cour Suprême sur l’obligation d’inclure les émissions indirectes dans les évaluations d’impact, pourraient influencer la législation énergétique au-delà du Royaume-Uni.
Les entreprises opérant dans des environnements hautement régulés doivent désormais intégrer ces facteurs dans leur planification stratégique. Ce climat d’incertitude réglementaire pourrait également stimuler des investissements dans des technologies moins controversées ou dans des initiatives de réduction des émissions à long terme.

La demande énergétique industrielle européenne atteint un nouveau plancher en 2023

La consommation d’énergie finale du secteur industriel européen a diminué de 5% en 2023, atteignant un niveau inédit depuis trois décennies, avec un rôle croissant des énergies renouvelables dans certains segments clés.

France : RTE lance un débat public autour de 90 milliards € d’investissements réseau

Réseau de transport d’électricité prévoit un plan de modernisation à long terme de ses infrastructures. Un débat public national débutera le 4 septembre pour interroger les modalités, enjeux et conditions de mise en œuvre.

Les députés espagnols rejettent le plan de Pedro Sánchez contre les pannes électriques majeures

Le Parlement espagnol a repoussé le paquet de réformes visant à prévenir une nouvelle méga-panne électrique, plongeant le secteur énergétique national dans l’incertitude et révélant la fragilité de la majorité gouvernementale.
en_114024072056540

L’Australie franchit un cap avec 29 nouveaux projets renouvelables intégrés au marché électrique

Vingt-neuf projets d’énergies renouvelables et de stockage, totalisant 4,4GW, sont désormais pleinement opérationnels sur le marché australien, selon l’AEMO, alors que les contraintes administratives persistent.

Capacité renouvelable record en Australie : le charbon recule, les prix de l’énergie fluctuent

La croissance des énergies renouvelables et des batteries établit de nouveaux records dans le marché australien de l’électricité, sur fond de baisse de la disponibilité du charbon et de fluctuations sensibles des prix de gros. —

Les États-Unis soutiennent l’Argentine dans le litige concernant YPF

Le gouvernement américain a soutenu l'Argentine dans sa demande de suspension temporaire d'une ordonnance de restitution de sa participation dans YPF, un jugement de 16,1 milliards USD devant satisfaire des créanciers.
en_114022072037540

Les États-Unis accordent 15 mois supplémentaires pour le traitement des cendres de charbon

L’Agence de protection de l’environnement des États-Unis prolonge les délais de conformité pour les opérateurs de centrales à charbon en matière de surveillance des nappes phréatiques et de fermeture des bassins à déchets.

Eskom prévoit 32GW d’énergie renouvelable en Afrique du Sud d’ici 2040

Eskom souhaite accélérer sa transition énergétique via une nouvelle unité dédiée, malgré une dette de 22.03bn USD et des incertitudes tarifaires qui ralentissent les investissements.

Les géants américains investissent massivement pour l’IA et l’énergie en Pennsylvanie

Plusieurs grands groupes américains annoncent près de 90 milliards USD d’investissements pour renforcer les infrastructures énergétiques en Pennsylvanie, destinées à alimenter les centres de données nécessaires au développement rapide du secteur de l’intelligence artificielle.
en_114016072027540

Trump mobilise 92 milliards USD d’investissements privés pour l’IA et l’électricité aux États-Unis

Près de 92 milliards USD seront investis par de grands groupes américains et internationaux dans de nouveaux centres de données et infrastructures énergétiques, en réponse à l’explosion de la demande d’électricité liée à l’essor de l’intelligence artificielle.

Les coupures à Nouakchott exposent les faiblesses du réseau électrique mauritanien

Nouakchott subit depuis plusieurs semaines de longues interruptions de courant, soulignant les limites financières et techniques de la Société Mauritanienne d'Électricité, alors que la Mauritanie ambitionne d'élargir l'accès et de verdir son mix à l'horizon 2030.

Les fonds climatiques multilatéraux réorientent la finance énergétique vers les marchés émergents

Entre 2015 et 2024, quatre fonds climatiques multilatéraux ont engagé près de huit bn USD dans l’énergie propre, attirant les capitaux privés grâce à des conditions concessionnelles, tandis que l’Afrique et l’Asie absorbent plus de la moitié des volumes.
en_114015072043540

Les gouvernements étendent leurs stocks pour couvrir 98 % du pétrole mondial

Le Global Energy Policies Hub montre que les réserves stratégiques, les obligations gazières, la cybersécurité et les politiques sur les minerais critiques s’étendent rapidement, faisant grimper la couverture pétrolière à 98 % des importations mondiales.

Le programme chinois d’échange réduit les factures de climatisation de 943 mn $

Selon un rapport d’Ember, la campagne gouvernementale chinoise d’échange d’appareils pourrait doubler les gains d’efficacité des climatiseurs résidentiels en 2025 et réduire jusqu’à USD943mn de dépenses d’électricité pour les ménages cette année.

Washington envisage des droits de douane sur le silicium solaire et les drones

Washington examine des taxes sectorielles destinées au silicium polycristallin et aux drones, deux chaînes dominées par la Chine, après avoir activé la section 232 pour mesurer les risques de dépendance industrielle.
en_114015072041540

Terna prévoit EUR3,5bn d’investissements pour moderniser le réseau électrique en Sicile d’ici 2034

Le plan de développement 2025-2034 présenté par Terna prévoit le renforcement du réseau sicilien, l’installation de nouvelles interconnexions et des projets majeurs pour soutenir l’augmentation des énergies renouvelables dans la région.

Terna et NPC Ukrenergo signent un accord stratégique pour l’intégration énergétique européenne

Terna et NPC Ukrenergo ont conclu à Rome un partenariat de trois ans visant à renforcer l’intégration du réseau ukrainien au système paneuropéen, avec un échange approfondi d’expertises technologiques et réglementaires.

GE Vernova modernise le hub électrique transfrontalier clé de TransnetBW en Allemagne

GE Vernova a obtenu un contrat majeur pour moderniser le poste électrique Kühmoos en Allemagne, améliorant la fiabilité du réseau et la capacité d’intégration des flux électriques entre l’Allemagne, la France et la Suisse.
en_114014072028540

La Grande-Bretagne anticipe une hausse massive de la demande électrique d’ici 2050

La National Energy System Operator prévoit une augmentation de la demande d’électricité à 785 TWh d’ici 2050, soulignant l’importance de moderniser les réseaux et d’intégrer davantage d’énergies propres pour soutenir la transition énergétique britannique.

Terna sécurise €1bn de garanties avec SACE et EIB pour le projet Adriatic Link

Terna a conclu un accord de garanties avec SACE et la Banque européenne d’investissement pour financer le projet Adriatic Link, portant sur environ €1bn ($1.08bn) et validé comme opération d’importance majeure selon la réglementation italienne.

Poursuivez votre lecture en choisissant l’une des options

Compte gratuit

Accès membres