Les raffineries américaines intensifient leur cadence

Les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont chuté de 4,6 millions de barils, dépassant les prévisions des analystes, en raison de l'augmentation de l'activité des raffineries, malgré une hausse des importations et de la production.

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Les récentes données de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) révèlent une chute prononcée des stocks de pétrole brut aux États-Unis, qui ont diminué de 4,6 millions de barils au cours de la semaine se terminant le 16 août. Cette baisse dépasse largement les attentes du marché, qui anticipait une contraction de 2,2 millions de barils. Cette situation s’explique par l’accélération des opérations dans les raffineries américaines, avec un taux d’utilisation atteignant 92,3 %, contre 91,5 % la semaine précédente. Cet accroissement continu de l’activité des raffineries a permis de répondre à une demande soutenue pour les produits pétroliers raffinés.
Malgré une augmentation de 3 % des importations nettes de pétrole brut, la baisse des stocks souligne l’impact significatif de l’intensification des activités de raffinage. En parallèle, la production américaine de pétrole a légèrement progressé, atteignant un niveau record de 13,4 millions de barils par jour, égalant le sommet observé au début du mois d’août. Cependant, cette hausse de l’offre n’a pas suffi à compenser la diminution des stocks, confirmant la robustesse de la demande.

Tensions sur les produits raffinés

Les volumes de produits raffinés livrés au marché intérieur sont restés solides, avec une progression notable de 1,6 % pour l’essence et une augmentation marquée de 9,6 % pour le kérosène. Malgré ces hausses, la diminution des stocks d’essence, s’élevant à 1,6 million de barils, est inférieure aux prévisions des analystes, qui anticipaient une réduction plus importante. Ce décalage entre l’offre et la demande souligne la complexité du marché actuel, où la dynamique de consommation maintient une pression continue sur les réserves disponibles.
Le marché pétrolier a réagi avec une certaine volatilité à ces annonces. Après un bref sursaut, les prix se sont stabilisés, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en octobre se maintenant autour de 73,17 dollars. Cette réaction modérée indique que les acteurs du marché restent prudents face aux incertitudes géopolitiques et aux potentielles fluctuations de la demande mondiale.

Perspectives du marché

Les professionnels du secteur surveillent de près l’évolution des stocks et des capacités de production, en particulier à l’approche de l’automne, période traditionnellement marquée par des fluctuations de la demande énergétique. Les tensions géopolitiques, notamment au Moyen-Orient, pourraient également influencer les prix et les stratégies de stockage. Dans ce contexte, les raffineries américaines devraient continuer à jouer un rôle clé en maintenant un niveau d’activité élevé pour répondre aux besoins du marché intérieur tout en naviguant dans un environnement mondial incertain.

Italiana Petroli, en négociation avec trois acheteurs potentiels, devrait finaliser d’ici fin juin la vente totale du groupe pour environ 3 milliards d’euros, selon plusieurs sources proches du dossier interrogées par Reuters ce jeudi.
ExxonMobil a été désignée entreprise la plus admirée dans l’exploration amont par le dernier sondage annuel de Wood Mackenzie, saluée pour ses performances en Guyana et sa capacité à ouvrir de nouveaux gisements.
La réduction d’effectifs décidée par Petronas relance les interrogations sur ses arbitrages internes, alors que le groupe maintient ses engagements en Asie tout en laissant planer l’incertitude sur ses opérations en Afrique.
Le Kremlin dénonce la proposition européenne d’abaisser le plafond sur le pétrole russe à 45 dollars par baril, affirmant que cette mesure pourrait perturber les marchés énergétiques mondiaux, tandis que le G7 prépare des discussions décisives à ce sujet.
La Libye enregistre une production pétrolière record en douze ans, atteignant 1,23 million de barils par jour, alors même que des tensions politiques persistantes et des affrontements violents agitent Tripoli, soulevant des interrogations sur la stabilité future du secteur.
D'après une étude publiée par The Oxford Institute for Energy Studies, deux algorithmes financiers concurrents, Risk-Parity et Crisis Alpha, influencent significativement les marchés pétroliers en affaiblissant la corrélation traditionnelle avec les fondamentaux physiques du secteur.
Le producteur norvégien DNO ASA a conclu un placement privé sursouscrit de $400mn en obligations hybrides pour soutenir l’intégration de Sval Energi Group AS.
Le groupe pétrolier brésilien a obtenu l’accord d’Abidjan pour engager des pourparlers visant l’exploration de neuf blocs en eaux profondes dans le cadre de sa stratégie de partenariats en Afrique.
Shell suspend une unité du complexe pétrochimique de Pennsylvanie suite à un incendie survenu le 4 juin, avec des vérifications environnementales en cours et une enquête interne pour déterminer la reprise de l’activité du site industriel.
Les réserves commerciales de brut aux États-Unis ont connu une baisse plus marquée que prévu, conséquence d’une intensification de l’activité dans les raffineries selon les données de l’EIA publiées le 4 juin.
TotalEnergies a signé un accord avec Shell pour augmenter sa participation dans le champ offshore de Lapa au Brésil à 48 %, tout en cédant sa part dans Gato do Mato.
SBM Offshore a signé un accord de cession avec GEPetrol pour se retirer totalement du projet FPSO Aseng en Guinée équatoriale, avec une phase de transition opérationnelle pouvant durer jusqu’à un an.
La société Meren Energy a lancé un processus de cession partielle sur ses actifs EG-18 et EG-31 afin d’attirer de nouveaux partenaires et de réduire son exposition en Guinée équatoriale.
La coentreprise de services pétroliers prolonge son contrat avec Brunei Shell Petroleum pour des opérations de maintenance et de modernisation sur les installations en mer de Chine méridionale.
Renaissance Africa Energy a confirmé au gouvernement nigérian la prise de contrôle opérationnelle des actifs onshore de Shell Petroleum Development Company, affirmant avoir franchi le seuil des 200 000 barils produits par jour.
La société australienne Woodside Energy a déposé une plainte auprès du CIRDI contre le Sénégal, contestant un redressement fiscal de 40 milliards FCFA imposé dans le cadre du projet pétrolier offshore Sangomar.
Le Nigeria introduit un crédit d’impôt plafonné à 20% pour les opérateurs pétroliers atteignant des objectifs de réduction de coûts, ciblant prioritairement les projets gaziers et offshore.
Après le retrait de deux sociétés britanniques, le Maroc engage une mission d’expertise de MAD2,5mn ($270 000) pour renforcer l’attractivité de son secteur pétrogazier offshore.
International Petroleum Corporation a racheté 89 200 actions ordinaires entre le 26 et le 30 mai, dans le cadre de son programme de rachat conforme aux réglementations canadiennes et européennes.
Les sociétés énergétiques américaines ont réduit pour la cinquième semaine consécutive le nombre de forages actifs, atteignant un niveau inédit depuis novembre 2021, selon les données publiées par Baker Hughes.