Australie : L’ATSE recommande de patienter pour les SMR jusqu’en 2040

L'Académie australienne des sciences et de l'ingénierie recommande d'attendre un marché mature des SMR pour limiter les risques technologiques et financiers.

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photo d'un SMR

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L’Académie australienne des sciences et de l’ingénierie (Australian Academy of Technological Sciences and Engineering, ATSE) conseille à l’Australie d’attendre jusqu’aux années 2040 avant d’intégrer les réacteurs modulaires de petite taille (SMR) dans son mix énergétique. Selon le rapport de l’ATSE, cette approche permettrait de minimiser les risques liés à cette technologie émergente et de bénéficier d’un marché plus mature.

Technologie des SMR et avantages potentiels

Les SMR offrent des avantages significatifs, notamment la possibilité d’utiliser l’infrastructure de transmission existante et de fournir une production d’énergie de base fiable. Ces réacteurs peuvent également s’intégrer efficacement dans un réseau à haute proportion de renouvelables en fournissant une énergie modulable. L’opposition australienne soutien notamment le développement de l’énergie nucléaire dans le pays, comme une solution face aux émissions de CO2. Toutefois, le rapport souligne que les risques et les coûts associés à une adoption précoce des SMR sont élevés. Un marché mature pour cette technologie n’est pas attendu avant le milieu, voir la fin, des années 2040.

Défis et recommandations de l’ATSE

L’ATSE identifie plusieurs défis majeurs pour une adoption anticipée des SMR en Australie, incluant les réformes législatives nécessaires, l’obtention de l’acceptation sociale, et le développement d’une main-d’œuvre qualifiée. La présidente de l’ATSE, Katherine Woodthorpe, insiste sur l’incertitude autour de la viabilité commerciale des SMR et des bénéfices potentiels de cette technologie encore en développement. Elle appelle à une analyse non partisane pour évaluer objectivement la préparation technologique et le rôle à long terme de l’énergie nucléaire.
Bien que l’Australie soit un grand producteur d’uranium, elle ne dispose d’aucune centrale nucléaire et repose majoritairement sur le charbon pour sa production d’électricité. Le gouvernement actuel, sous la direction du Premier ministre Anthony Albanese, soutient une transition vers les énergies renouvelables et s’est engagé à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 43 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030.

Position de l’opposition et perspectives locales

Lors d’une visite à Muswellbrook, en Nouvelle-Galles du Sud, Peter Dutton, chef de l’opposition, a souligné l’importance de l’énergie de base fiable, citant le rapport de l’ATSE pour appuyer son argument en faveur de l’énergie nucléaire. Dutton affirme que des unités SMR pourraient être opérationnelles en Australie entre 2035 et 2037, avec Muswellbrook comme site potentiel pour une future centrale nucléaire.
Il note également le soutien local pour l’énergie nucléaire à Muswellbrook, reflétant une compréhension des défis énergétiques actuels.
L’ATSE prône une approche technologique neutre pour la transition énergétique, en évaluant toutes les options sur leurs mérites respectifs. Son rapport recommande avant tout une prudence stratégique en attendant un marché mature des SMR avant leur adoption en Australie;

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