28 millions d’acres en Alaska fermés à l’exploitation pétrolière et minière

Le Department of the Interior des États-Unis interdit toute exploitation pétrolière et minière sur 28 millions d'acres en Alaska, modifiant l'accès aux ressources énergétiques de la région.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

L’administration américaine décide de protéger 28 millions d’acres de terres en Alaska, interdisant toute activité d’extraction pétrolière et minière. Cette décision survient après une réévaluation des politiques antérieures, marquant un changement significatif dans l’approche fédérale vis-à-vis de l’exploitation des ressources naturelles de l’État. Ce territoire représente une part importante des terres publiques en Alaska, et sa fermeture à l’exploitation constitue un enjeu majeur pour les acteurs de l’industrie énergétique, qui doivent maintenant repenser leurs stratégies d’investissement et d’exploitation dans la région.
Les terres concernées sont identifiées comme étant d’une grande importance écologique et culturelle, ce qui a motivé cette décision. Le gouvernement fédéral met en avant la nécessité de préserver ces espaces face à la pression exercée par les projets industriels antérieurs, tout en répondant aux préoccupations exprimées par les communautés locales et les tribus autochtones.

Impact sur les stratégies énergétiques

Cette interdiction affecte directement les plans d’expansion des entreprises pétrolières et minières en Alaska. Les investissements prévus pour l’exploration et l’extraction dans ces zones doivent être réévalués à la lumière de cette nouvelle réglementation. Les entreprises du secteur doivent désormais se concentrer sur d’autres régions ou adapter leurs modèles d’affaires pour répondre à ces nouvelles contraintes. Les terres protégées incluent des zones cruciales pour la faune et la flore, et l’administration met en avant l’importance de leur conservation pour les générations futures.
Du point de vue de l’industrie, cette décision complexifie l’accès à des ressources stratégiques dans un contexte où la demande en énergie reste forte. Les acteurs du secteur énergétique, habitués à des cycles d’exploitation longs et coûteux, se retrouvent confrontés à un cadre réglementaire de plus en plus restrictif, ce qui pourrait ralentir les projets en cours et décourager de nouvelles initiatives.

Conséquences économiques et politiques

Le secteur énergétique de l’Alaska, essentiel pour l’économie locale, subit les contrecoups de cette décision. Les entreprises doivent désormais faire face à une réduction des possibilités d’exploitation, ce qui pourrait affecter les emplois et les revenus générés par cette industrie. Cette mesure intervient dans un contexte de débat intense sur l’avenir de l’énergie aux États-Unis, où les tensions entre la nécessité de diversifier les sources d’énergie et les impératifs économiques régionaux sont particulièrement vives.
Les élus de l’État d’Alaska, en particulier les sénateurs, critiquent la fermeture de ces terres, la qualifiant de décision punitive pour l’économie locale. Ils mettent en avant les impacts négatifs sur l’emploi et sur les perspectives de développement économique de l’État. Dans un contexte où les relations entre le gouvernement fédéral et l’État sont déjà tendues, cette nouvelle régulation pourrait exacerber les différends, entraînant des défis juridiques et politiques.

Perspectives d’avenir pour l’exploitation en Alaska

Les entreprises du secteur doivent désormais s’adapter à une réalité où l’accès aux terres publiques devient de plus en plus limité. Cette restriction s’ajoute à une série de mesures récentes visant à contrôler davantage l’exploitation des ressources naturelles en Alaska. Les compagnies pétrolières et minières doivent revoir leurs stratégies d’investissement et évaluer les opportunités restantes, tout en anticipant de possibles évolutions réglementaires.
Cette situation met en lumière les enjeux complexes auxquels font face les acteurs du secteur énergétique en matière de réglementation et de gestion des ressources naturelles. Alors que l’administration actuelle continue de renforcer les protections environnementales, l’industrie doit naviguer dans un environnement de plus en plus incertain, où chaque décision peut avoir des répercussions économiques significatives.

Le gouvernement tchèque prépare le rachat de CEZ dans une opération à $9.6bn

Plusieurs scénarios sont à l’étude pour reprendre le contrôle de CEZ, acteur clé de l’électricité en Tchéquie, avec une opération estimée à plus de CZK200bn ($9.6bn), selon le ministre de l’Industrie.

La France reporte à 2026 la publication de sa feuille de route énergétique

Le gouvernement reporte à début 2026 la publication de la nouvelle Programmation pluriannuelle de l'énergie, freinée par des tensions politiques autour du partage entre nucléaire et renouvelables.

L’Indonésie vise $92bn pour verdir sa production électrique industrielle d’ici 2050

L’Indonésie prévoit $31bn d’investissements d’ici 2030 pour décarboner son électricité captive, mais reste entravée par sa dépendance au charbon et des incertitudes sur les financements internationaux.
en_114018181243540

Une frappe de drones coupe l’électricité à Khartoum et Port-Soudan, deux secouristes tués

Une attaque contre la station d’Al-Muqrin a paralysé une partie du réseau électrique soudanais, affectant plusieurs États et tuant deux secouristes lors d’une seconde frappe sur le site en feu.

La Bolivie met fin aux subventions sur les carburants pour contenir la crise monétaire

Le gouvernement bolivien supprime les subventions sur l’essence et le gazole, mettant un terme à un système en vigueur depuis vingt ans dans un contexte de tensions budgétaires et de raréfaction des devises.

Le régulateur polonais enquête sur des opérations suspectes avant l’annonce d’Orlen

Le gendarme financier polonais a lancé une procédure judiciaire sur des transactions douteuses liées à Energa, survenues juste avant l’annonce du projet de rachat total par Orlen.
en_114017181228540

Dalkia remporte la gestion du réseau de chaleur de Paris pour €15bn jusqu’en 2050

Le Conseil de Paris confie à Dalkia, filiale d’EDF, un contrat de €15bn sur 25 ans pour opérer le réseau de chaleur de la capitale, retiré à Engie, délégataire historique, dans un contexte politique tendu à l’approche des élections municipales.

La Norvège veut obliger ses opérateurs à se préparer à des sabotages multiples

Le régulateur norvégien de l’énergie propose une réforme imposant aux opérateurs de réseau électrique une capacité de réparation multi-sites face à des actes de sabotage simultanés, avec un surcoût annuel estimé de 100 à 300 NOK par foyer.

São Paulo pousse pour la fin de la concession d’Enel avant 2028

L’État de São Paulo a demandé la déchéance de la concession d’Enel Distribuição São Paulo, relançant les tensions entre pouvoirs locaux et régulateur fédéral sur fond d’enjeux politiques et énergétiques majeurs à trois ans de l’échéance contractuelle.
en_114017171228540

L’Arabie saoudite accorde un prêt de 60 millions USD pour le réseau électrique mauritanien

La Mauritanie obtient un financement saoudien pour construire un tronçon clé de la « ligne de l’Espoir », dans le cadre de son programme d’extension du réseau de transport d’électricité vers l’intérieur du pays.

Comment fonctionne RESourceEU, le plan européen de sécurisation des matières critiques

RESourceEU organise une intervention directe de l’Union européenne sur les matières critiques via stockpiling, achats groupés et restrictions d’export, afin de réduire la dépendance extérieure et de sécuriser les chaînes industrielles stratégiques.

La France ouvre la dernière phase de consultation de sa stratégie bas-carbone 2050

La troisième Stratégie nationale bas-carbone entre en phase finale de consultation avant son adoption en 2026, définissant la trajectoire française de réduction des émissions jusqu’en 2050 avec des objectifs sectoriels et industriels chiffrés.
en_114014141228540

Berlin relève les revenus autorisés des réseaux électriques à partir de 2029

L’Allemagne autorisera une hausse d’au moins 1,4 % des revenus de ses opérateurs de réseaux à partir de 2029, tout en renforçant les exigences d’efficacité dans un compromis destiné à débloquer les investissements sans alourdir excessivement les tarifs.

La surcapacité électrique française force une révision stratégique avant fin décembre

Face à un excédent structurel d’électricité, le gouvernement s’engage à publier une nouvelle Programmation pluriannuelle de l’énergie d’ici Noël, alors que l’alignement entre offre, demande et investissements devient un enjeu industriel et budgétaire majeur.

Les divisions sur les énergies fossiles bloquent l’adoption d’un rapport de l’ONU

Un rapport scientifique majeur du Programme des Nations unies pour l’environnement n’a pas été validé par les États membres, en raison de désaccords profonds sur les énergies fossiles et d’autres sujets sensibles.
en_114099991236540

RTE appelle à une électrification accélérée pour réduire la dépendance aux fossiles

RTE alerte sur le retard de la France dans l’électrification des usages, pourtant essentielle pour limiter les importations d’hydrocarbures et soutenir sa stratégie de réindustrialisation.

L’Inde annule 6,3 GW de connexions renouvelables, signalant un virage réglementaire

L’autorité centrale indienne a annulé 6,3 GW de connexions réseau pour projets renouvelables depuis 2022, une décision qui reflète un durcissement réglementaire et une volonté de recentrer la responsabilité sur les développeurs.

Le Brésil lance une feuille de route pour réduire sa dépendance au pétrole

Le gouvernement brésilien a reçu l'ordre de définir sous deux mois un plan de réduction progressive des combustibles fossiles, appuyé par un fonds national de transition énergétique alimenté par les recettes pétrolières.
en_114088881233540-2

L’Allemagne en retard sur la directive RED III, une application rétroactive probable

Le gouvernement allemand pourrait manquer l’échéance de janvier 2026 pour transposer la directive RED III, provoquant des incertitudes sur les obligations de biocarburants et perturbant les marchés.

L’Italie attribue 8,6GW de capacités renouvelables lors de son appel d’offres Fer-X

L’Italie a alloué 82 % des capacités solaires et éoliennes proposées dans le cadre de son appel d’offres Fer-X, totalisant 8,6GW, avec des prix de rachat compétitifs et une forte concentration des projets dans le sud du pays.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.