Le gouvernement grec a approuvé quatre investissements dans de nouveaux projets de parc éolien et solaire. D’une capacité totale de 2,8 GW, ces projets s’inscrivent dans le cadre de la reprise économique du pays.
Un investissement conséquent pour favoriser les parcs éoliens et solaires
Plus de 2 milliards d’euros viennent d’être consacrés à quatre projets d’investissement dans des centrales à énergie renouvelable. 888 millions d’euros seront destinés à des parcs solaires dans 12 régions de la Grèce pour un total de 1,5 GW. 421,6 millions d’euros seront investis dans 37 centrales photovoltaïques d’une capacité totale de 830 MW, à Larissa, Magnesia et Kilkis.
Le reste de l’investissement ira au développement d’un projet éolien offshore de 360 MW. Mais aussi à un projet éolien terrestre de 120,3 MW à Xanthi et Rodopi.
Les parcs éoliens et solaires sont indispensables à la transition écologique en Grèce.
Un objectif ambitieux en matière d’énergie solaire
La Public Power Corporation, une société d’État grecque, a été chargée de développer les parcs solaires. Dans le cadre d’une feuille de route plus large de 5 milliards d’euros, elle doit soutenir la sortie du charbon d’ici 2028. La société vise 1,4 GW de capacité solaire photovoltaïque installée d’ici 2024.
Un moyen pour sortir de la crise économique liée à la crise sanitaire
L’emballement politique pour les parcs éoliens et solaires en Grèce est accentué par la crise sanitaire. La Grèce y voit une porte de sortie de la crise économique. Le financement a reçu le feu vert de l’ensemble du gouvernement et des acteurs politiques du secteur. Pour le vice-ministre du développement et de l’investissement, Nikos Papathanasis, l’investissement dans des projets solaires était « impératif » pour la création d’emplois et le rebond de la pandémie mondiale.
Une action résume alors l’ensemble des motivations grecques, celle du ministère de l’environnement et de l’énergie. Il a tenté de raccourcir les longs processus d’octroi de licences pour les projets d’énergies renouvelables. Ainsi, il a voulu libérer des gigawatts d’installations confrontées à des délais d’attente allant jusqu’à huit ans. Preuve est donc de l’action du gouvernement grec pour accélérer la transition énergétique.